Cet étrange processus à Mattarella

Cet étrange processus à Mattarella

Il y a ceux qui ont profité du début du semestre blanc pour anticiper un bilan du septennat de Mattarella. Les rayures de Damato

L'entrée dans le semestre dit blanc a donné à la plupart des observateurs politiques l'occasion ou d'analyser les risques – en pensant à l'hypothèse d'une crise gouvernementale sans dissuasion de la dissolution anticipée des Chambres, exclue par la Constitution au président dans le dernier six mois, en fait, de son mandat – ou de prédire qui pourra ou pourra contribuer à la succession de Sergio Mattarella, et avec quelle probabilité d'élection, ou de réélection du chef de l'Etat sortant. C'est ce qui s'est passé en 2013, lorsque devant Giorgio Napolitano, et le bagage qu'il préparait déjà, tous les partis ont défilé qui, revenant de l'échec de leurs candidats, l'ont supplié d'accepter une réélection implicitement temporaire, jusqu'à l'échéance de une situation politique plus claire, qui est intervenue après deux ans. Cette fois, le scénario est quelque peu aggravé dans un Parlement à peine un an après l'échéance ordinaire et délégitimé par la forte réduction des sièges dans les prochaines Chambres.

Mais il y a aussi ceux qui ont profité du début du semestre blanc pour anticiper un budget du septennat de Mattarella, supposant ainsi qu'aucun événement ne se produira qui inciterait le chef de l'Etat à prendre des décisions susceptibles de changer le signe et quantité, un autre de son mandat : ​​un signe que, de manière surprenante, surprenante même, Giovanni Valentini a jugé négativement dans le Fatto Quotidiano.

En particulier, bien qu'étant personnellement bien disposé, comme le journal dont il est collaborateur, envers le Mouvement 5 étoiles et compréhensif pour ses alliances contradictoires, en vertu desquelles les Grillini étaient au gouvernement dans cette législature d'abord avec la Ligue du Nord, puis avec le Pd, enfin avec les deux forces de Silvio Berlusconi, mon ami Valentini attribuait les difficultés de cette législature au faux départ voulu par Mattarella. Ce qui aurait dû l'amorcer en privilégiant dans l'évaluation politique des résultats électoraux de 2018 le plus grand nombre – en absolu et en pourcentage – de voix recueillies dans les sondages par la coalition de centre-droit et non le plus grand nombre de voix du Mouvement 5 étoiles par rapport à tous les autres partis.

Bref, au Quirinale le président de la République aurait dû appeler en premier, pour un poste de toute nature, à part entière ou exploratoire, Matteo Salvini qui sortait des urnes comme le leader de la coalition la plus votée, ayant dépassé le parti berlusconien. C'est exactement ce que beaucoup, à vrai dire, attendaient dans le centre-droit et que Valentini lui-même a assuré avoir lui aussi pensé dès le premier instant, manifestement en désaccord avec la ligne de son journal. Et gagner un curieux – disons – coup de téléphone pour explication d'un collaborateur de Mattarella, dont le nom Valentini se réservait le droit de nommer en cas de refus. Selon laquelle le président de la République n'avait pas partagé, craignant les effets possibles sur la politique étrangère italienne, ou sur son image, Salvini a publiquement exprimé son désaccord avec la ligne américaine sur les bombardements en Syrie et le partage de la ligne de Poutine sur le différend ukrainien.

Déjà agréablement surpris d'être dépassé par quelqu'un comme Valentini dans un journal comme Il Fatto Quotidiano dans la manifestation, disons que, contre le manque d'affectation de Salvini à l'ouverture de la législature, des observateurs sympathiques du centre-droit comme Antonio Socci sur Libero et Daniele Capezzone sur Truth n'ont-ils pas naturellement laissé passer l'occasion de se joindre au défi des raisons attribuées à Mattarella. En fait, s'ils étaient valables contre Salvini, ils doivent également s'appliquer aux grillini, similaires sur les deux questions internationales évoquées par Valentini.

Cependant, il y a quelque chose qui cloche dans la reconstruction du début de la législature actuelle et dans ce genre de procès contre Mattarella que mon ami Valentini a fait avec l'article très apprécié par Socci et Capezzone, tous si associés dans un étrange internat de procureurs. Je voudrais leur rappeler, quitte à embarrasser ce conseiller, collaborateur ou je ne sais quoi d'autre du président de la République qui s'est empressé d'expliquer au chroniqueur du Fatto Quotidiano les raisons pour lesquelles Salvini n'a pas appelé à le Quirinale, qui était le leader de la Ligue du Nord à être exclu de la première main du match. Il s'est déclaré peu disposé à passer pour des "champignons dans les bois" pour les voix qui manquaient au centre-droit au Parlement pour constituer à lui seul la majorité, bien qu'ayant recueilli plus de voix que les grillini dans les sondages.

Le refus de Salvini d'aller chercher des champignons, cependant hors saison, était en soi une ouverture aux grillinis pour un gouvernement jaune-vert qui en fait naîtrait plus tard, même parmi les explorations, les rebondissements et les tartes. Cette ouverture ne m'a même pas paru tant contrariée, au sein du centre-droit, par Silvio Berlusconi. D'où ce n'est pas un hasard si Salvini, au moment de conclure réellement l'accord avec les pentastellati, se vantait d'avoir obtenu l'autorisation.

Le fait est que Berlusconi était aussi intéressé que Salvini et les grillini à empêcher l'échec des négociations gouvernementales de conduire à des élections anticipées. Que certains, pour l'amour du ciel, réclamaient des partis de Forza Italia mais pour des besoins, disons, de divertissement, sachant pertinemment que Berlusconi avait intérêt à reporter le vote de quelque temps dans l'espoir, ensuite, de pouvoir faire marche arrière la tendance qui venait de permettre au centre-droit à la Lega un dépassement sur les Azzurri de 3,38 points de pourcentage à la Chambre et de 3,18 au Sénat. L'ancien Premier ministre n'aurait pas pu imaginer les 12 points et plus de dépassement qui ressortaient des derniers sondages. Il n'était pas moins déplacé que Salvini par les développements d'une législature que l'on pourrait définir comme la plus folle des dix-huit de l'ère républicaine.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/mondo/mattarella-semestre-bianco-bilancio/ le Sun, 15 Aug 2021 06:04:47 +0000.