Comment le gouvernement peut-il ne pas se soucier des travailleurs fragiles?

Comment le gouvernement peut-il ne pas se soucier des travailleurs fragiles?

A partir d'aujourd'hui, les travailleurs fragiles sont privés de protections sanitaires et le mérite de cette vulnus est partagé entre Parlement et Gouvernement. L'intervention de Francesco Provinciali et Francesco Alberto Comellini

Depuis le 1er juillet, les travailleurs fragiles sont privés de protections sanitaires et le mérite de cette vulnus est partagé entre Parlement et Gouvernement. Hier 30 juin, les précédentes, renouvelées avec la loi 52 du 19/5/2022- art. 10 paragraphe 1 / bis et 1 / ter qui à leur tour ont confirmé ceux sanctionnés par le décret législatif 17/3/2020 n ° 18 – art. 26, alinéas 2 et 2/bis.

Ce sont des références normatives que nous avons répétées des dizaines de fois pour exhorter les organes législatifs et exécutifs à combler deux lacunes : le non-antidatage des protections à partir du 1er avril de cette année (et non à partir de la date suivant la publication au Journal officiel de la loi 52 / 2022 précitée, c'est-à-dire à partir de 24/5 us.) Et la nécessité d'étendre les protections elles-mêmes après la date limite du 30 juin.

Ni l'une ni l'autre des deux lacunes n'ont été comblées, dans le silence assourdissant des syndicats du triple à l'exception du CONFSAL, ceci malgré les amendements déposés au Sénat au DL 36/2022 et à la Chambre à l'ordre du jour de l'honorable Massimiliano De Toma, qui en a fait une question de civilisation juridique et de prise de responsabilité mais que le gouvernement a acceptée, par l'intermédiaire du sous-secrétaire Sasso (Lega) avec l'ignoble "s'engage à évaluer l'opportunité de", comme si le la protection de la santé des plus vulnérables était une question sur laquelle évaluer l'opportunité d'agir ou non.

La réponse aux batailles parlementaires menées par les bancs de l'opposition avec De Toma (FDI) mais aussi par la majorité avec Dall'Osso (FI) trouve sa réponse dans la note dérisoire publiée le 30 juin dans l'après-midi par le ministère de l'Administration publique qui nous rendons compte mais sur lesquels nous exprimons cependant des réserves qui nous paraissent plus que justifiées.

Par cette note, le Gouvernement nous confirme, mais le confirme aux milliers de travailleurs fragiles et à leurs familles qui sont en somme des Citoyens et des Électeurs, qu'il a pris un crabe et – si la réponse aux appels du cœur venus de diverses parts , même dans la presse – c'est, ça sort vraiment mal, l'image, non pas du seul ministre mais de tout le gouvernement qui sur ce point frôle le désintérêt pour Ponziopilatesco.

La question des travailleurs fragiles – en effet – nécessite une extension législative, non pas un acte – pourtant autoritaire – mais de simple interprétation discrétionnaire dont l'application reste dans les limbes des bonnes intentions.

Il est étrange que l'exécutif ait échappé qu'une loi expirante ne peut être renouvelée qu'avec une autre loi, ou entre-temps avec une DL à convertir au parlement. (nous sommes à l'ABC du droit !)

En deux ans de pandémie ça a toujours été comme ça, même avec des hauts et des bas, des oublis, des retards, des antidatations sanctionnées et autres ratés.

Il est aussi étrange que face à une matière aussi délicate – comme la protection de la santé des travailleurs fragiles, dans une situation incrémentale de propagation du Covid qui s'apprête à devenir explosive, au point d'induire le Pr Walter Ricciardi de prévoir un terrible automne d'infections et de décès chez les personnes âgées et fragiles alors qu'elles souffrent de maladies qui les surexposent au risque de contracter le virus, le gouvernement ne court pas immédiatement à l'abri.

Le professeur Ricciardi est consultant auprès du ministre de la Santé Roberto Speranza : qu'il parle du haut de son autorité scientifique et ne soit pas écouté par le ministère qu'il conseille est un fait anormal, singulier et grave. Effectivement très sérieux.

L'agenda politique regorge de mesures tampons, une série croissante de primes non remboursables qui ne résolvent pas la pauvreté émergente, engagées à renouveler le revenu de citoyenneté et le contrat des navigateurs, des sujets payés sans travailler, ou dans les commérages sur les diatribes et les primautés des les différents leaders ou aspirants et autoproclamés tels.

Au cours des jours et des jours de débat parlementaire sur la question des travailleurs fragiles, nous n'avons pas entendu un mot d'engagement de la part des ministres les plus intéressés, dont la ministre du Handicap, Erika Stefani (Lega) dont le silence assourdissant sur la question était absolu.

Ainsi à l'expiration de la double protection en vigueur jusqu'à hier pour les travailleurs fragiles (travail agile et équation de la maladie à l'hospitalisation, code nosologique V07) aucune voix du Gouvernement ne s'est élevée pour faire taire les inquiétudes légitimes des intéressés ni pour s'engager pour donner la garantie d'une répétition des mêmes protections, dans une situation où Covid et Omicron dans leurs variantes recommencent à courir, en effet ils galopent avec des pics proches de 30% de positivité, nous, mais peut-être pas seulement nous, ne sommes pas en mesure de le faire silence coupable. Et nous demandons au Parlement d'appeler le gouvernement dans l'hémicycle à faire rapport sur l'incident.

La note de la Fonction Publique ne suffit pas, non seulement : elle ne peut pas intégrer une disposition législative expirée en rappelant des circulaires antérieures qui, de plus, représentent une simple indication qui, entre autres, ne dépasse pas les dispositions de l'Arrêté Ministériel 8/10 /2021 qui établit l'art. 1 paragraphe 3, lettre b), "l'administration doit garantir une rotation adéquate du personnel capable de travailler de manière agile, car l'exécution du service en présence doit être prédominante pour chaque travailleur" ; compte tenu que dans le secteur public, le travail intelligent ne peut pas être 5 jours sur 5, et que donc la clôture de la note ministérielle (la NOTE ! est réitérée) avec celle "dérogeant également, bien que temporairement, au critère de la prévalence de l'exécution du service travail en présence « apparaît trompeur s'il ne conduit pas à mettre hors la loi les agissements de ceux qui autorisent le travail intelligent sans retourner au bureau du travailleur.

De cette façon, rien n'est résolu et le problème est à nouveau reporté.

Pourtant entre-temps le ministère de la santé avec DM du 02/04/2022 avait dressé une liste des pathologies reconnues comme "fragiles". A quoi sert ce tableau ministériel des conditions de fragilité s'il n'est pas appliqué ? Maintenant, il est silencieux – le ministère de la Santé lui-même et avec lui ceux du Travail et des Handicaps – sur la manière de protéger les mêmes travailleurs face à la vague montante d'infections dont les pathologies et les conditions de fragilité ont été reconnues au niveau de l'arrêté ministériel et ils sont certifiés par les organismes de santé compétents.

La réponse donnée avec la note de la Fonction Publique élude alors totalement – elle ne le mentionne tout simplement pas – la situation de ceux qui, en tant que travailleurs fragiles, ne peuvent pas être placés en smart working, perdent, avec l'expiration du mandat porté à 30 Juin de l'art. 10 coma 1-bis du décret législatif 24/2022, l'équation de la période d'absence du travail avec hospitalisation. Devoir ainsi puiser – pour éviter le risque de contagion – dans le soi-disant « Comportement contractuel » ou dans le pire des cas en vacances.

Les ministres ne savent-ils pas ou ne se souviennent-ils pas qu'un patient atteint de cancer doit subir des cycles de chimiothérapie ? Qu'un immunodéprimé prenne des médicaments salvateurs qui l'affaiblissent ? Qu'ils sont infiniment plus exposés au risque de contagion ? Qu'il y a des métiers et des professions qui ne peuvent pas être convertis en travail agile ?

En outre, il semble très contraire à l'éthique pour le Gouvernement de se décharger de toute décision sur la gestion des fonctions publiques, ainsi appelées à assumer de grandes responsabilités avec le risque qui en découle pour le gestionnaire individuel, en cas d'erreur d'appréciation concernant l'octroi ou non de la salarié malin à son salarié travailleur fragile travaillant, pour ensuite être assigné en dommages et intérêts si le travailleur fragile qui n'a pas reconnu le travail malin ou celui-ci doit être refusé par le médecin appelé à exercer une surveillance de santé valable jusqu'au 31 juillet, tombe malade ou pire.

En revanche, la rétrogradation ou l'affectation à une autre fonction pour justifier la conversion de l'activité de « en présence » en « en smart working », au-delà des vérifications de la légitimité ou non de ce changement, pourrait avoir « d'autres " des implications sur la vie du travailleur qui pourrait alors les imputer au cadre de service.

Et comment un employeur pourrait-il jamais, face à un certificat attestant de la fragilité et de l'inaptitude à l'emploi d'un salarié fragile, prendre la responsabilité de décider ? "Tu vas travailler agile", "tu restes à la maison mais tombe malade, puisant dans le congé conventionnel" qui à un certain moment réduit, divise par deux ou annule le salaire ?

Comment est-il possible qu'un Ministre de la Fonction Publique attribue au gestionnaire/employeur des compétences et des responsabilités d'évaluation médico-sanitaire, de discernement et de décision ?

Nous trouvons scandaleux que le Gouvernement n'ait pas pris en considération la date d'expiration d'une loi de l'État qui protège les personnes fragiles et que rien n'ait jusqu'ici proposé, si ce n'est une simple note qui pourtant, on le répète, reste une note, pas une acte ayant valeur juridique.

Compte tenu de la situation telle que décrite, nous pensons que la seule solution raisonnable et garantie (également en termes d'autoprotection pour l'AP) est de prolonger les deux protections mentionnées au début de cet article, jusqu'au 31 décembre 2022, afin de réguler dans les cas prévisibles par voie législative.

Si l'automne sera difficile et dangereux pour le retour et la recrudescence des infections, on ne peut prétendre ignorer que cela a été prévu par la science.

Tout retard ou omission de décision serait annonciateur de problèmes et de contentieux, mais surtout exposerait les travailleurs fragiles à un risque qu'il faut absolument éviter.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/sanita/come-puo-il-governo-non-preoccuparsi-dei-lavoratori-fragili/ le Fri, 01 Jul 2022 12:43:29 +0000.