Je vais vous dire toutes les bêtises idéologiques sur les licenciements

Je vais vous dire toutes les bêtises idéologiques sur les licenciements

Les licenciements ne peuvent pas être évités, ils sont gérés : l'argent public doit être dépensé pour relocaliser les travailleurs, pas pour subventionner des emplois inexistants. L'analyse de Claudio Negro sur la Fondation Kuliscioff

Le drame des licenciements de multinationales produit le pire de ce que le système de relations industrielles peut offrir. Les organisations patronales se taisent, les syndicats réclament des interventions coercitives, les médias renversent des fleuves de rhétorique catastrophique, les travailleurs commencent à commettre des erreurs dictées par le désespoir (blocs routiers, ferroviaires et aéroportuaires) et en politique le populisme et le désir de représailles avancent (amendes aux multinationales qui tire…).

Tout sauf à la recherche de solutions viables. Et c'est surtout le problème des syndicats qui, au moins en paroles (mais dans ces cas-là les mots créent la réalité), partent du postulat qu'il ne doit pas y avoir de licenciements comme point de départ. Nous avons déjà observé, et beaucoup d'autres l'ont fait, qu'il s'agit du fruit empoisonné de 14 mois de relations de travail factices et subventionnées ; Il est grave que le syndicat ne sache pas revendiquer autre chose que la prolongation de cette mesure, comme s'il s'agissait d'une phase transitoire, alors qu'il est bien clair que ces emplois n'existent plus. Et amener une entreprise à changer son business plan, multinationale ou non, est très difficile et coûterait beaucoup d'argent public (comme l'enseigne 50 ans d'expérience). D'ailleurs, les mesures punitives ne seraient utiles qu'à enrichir les avocats !

Pour s'en sortir, il faut changer de point de vue, en assumant celui qui n'est pas étranger à la culture des relations industrielles et tout à fait fonctionnel au modèle des Politiques Actives esquissé dans le PNR (et donc finançable ). Une chose réalisable, comme en témoigne le tout récent accord entre Bayer et le Syndicat sur la fermeture de l'usine de Filago (BG), qui accepte des licenciements mais met en œuvre des actions de relocalisation (recyclage professionnel, financement de parcours de relocalisation avec des opérateurs spécialisés, recherche au sein de l'entreprise responsabilité pour les entreprises désireuses d'embaucher, incitations financières pour les travailleurs et les entreprises qui les embauchent.

Il est clair que l'entreprise dans un tel modèle doit y mettre de l'argent, mais toute entreprise sait que dans un licenciement collectif à la fin des coûts il y a, généralement sous forme d'incitations, d'indemnités de licenciement ou tout ce que l'on veut appeler il. Le modèle Bayer est assez sophistiqué et prend beaucoup de temps, mais en réalité il est reproductible en des termes encore plus simples. Il existe des agences d'outplacement en Italie qui s'occupent de relocaliser les licenciements à partir des licenciements collectifs, qui pourraient être activés sur la base d'accords triangulaires, dans lesquels l'entreprise garantit une partie du prêt et l'État une autre partie, plus toute autre incitation aux travailleurs par l'entreprise et par l'entreprise qu'elle embauche (les outils publics d'incitation à l'embauche ne manquent certainement pas).

Cela peut être réalisé en très peu de temps, et en tant qu'outil d'intervention d'urgence, jusqu'à ce qu'un système public organique de politiques actives pour l'emploi arrive à maturité (comme il se doit) .

Mais, bien sûr, cette option implique un choix politique : les licenciements ne sont pas empêchés, ils sont gérés ! L'argent public doit être dépensé pour relocaliser les travailleurs, et non pour subventionner des emplois inexistants. Une négociation sur ces bases avec n'importe quelle multinationale est une vraie négociation, avec des coûts-bénéfices évaluables. Pas un mur à mur idéologique stupide, avec des menaces aussi tonitruantes que vaines, seulement bonnes à faire les gros titres.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/vi-racconto-tutte-le-fesserie-ideologiche-sui-licenziamenti/ le Sun, 25 Jul 2021 05:55:04 +0000.