Marcell Jacobs déçoit-il Enrico Letta ?

Marcell Jacobs déçoit-il Enrico Letta ?

Que se passe-t-il entre Marcell Jacobs et Enrico Letta sur le ius soli. Les rayures de Damato

Aux beaux Jeux olympiques qui se sont terminés à Tokyo, où il avait décroché deux médailles d'or en bon italien, une au cent mètres et une autre au relais 4×100, l'homme le plus rapide du monde méritait, à son retour dans son pays natal, un troisième médaille métaphorique pour la rapidité avec laquelle il a souhaité échapper au piège involontaire que lui a tendu un journaliste de la feuille . Qui a tenté de ruiner le parti en lui demandant de statuer sur le soi-disant ius soli , entendu comme le droit de citoyenneté dû aux personnes nées en Italie. Pourtant, ce n'est même pas le cas de Marcell Jacobs, né à l'étranger d'une mère italienne et donc « citoyen italien du premier cri », comme l'a justement observé le secrétaire du Parti démocrate Enrico Letta, sans toutefois s'excuser auprès de Jacobs d'avoir indiqué précisément dans les JO , et dans les résultats sportifs et médiatiques des participants italiens, la raison d'une plus grande, présumée « prise de conscience », c'est-à-dire de partager sa ligne politique sur la citoyenneté et l'immigration.

Jacobs en bon policier, ainsi qu'en bon champion olympique de vitesse, a immédiatement ressenti le risque d'un enrôlement politique abusif et s'est opposé à la question non pas avec une réponse indifférente, car la bonne âme d'Antonio Gramsci aurait peut-être écarté son affirmation de lui-même « ignorant sur le sujet », mais un refus clair d'être « utilisé ». Ou devenir « un symbole » pour des compétitions qui sont tout sauf athlétiques et olympiques. "Je suis un athlète", a-t-il déclaré sans mentionner son appartenance à la police.

Heureusement pour le secrétaire du Parti démocrate, l'électeur italien Marcell Jacobs ne fait pas partie de ceux qui devront, les 3 et 4 octobre, voter à Sienne pour son élection comme député en remplacement de l'ancien ministre de l'Économie de Piddino Pier Carlo Padoan passé au mieux vivre – je pense – en tant que président d'Unicredit, et en tant que tel repreneur d'une banque historique comme Monte dei Paschi, qui a été dévastée par une politisation qui aurait pu être épargnée. A priori, je ne pense pas que Jacobs voterait pour le secrétaire du Parti démocrate à Sienne. Et, franchement, on ne pouvait même pas lui reprocher l'imprudence politique avec laquelle l'aspirant député tentait d'"utiliser" – répéterait Jacobs – un athlète et une compétition pour passer "une plus grande prise de conscience" d'un certain choix ou d'une ligne politique. Pour lesquels le secrétaire du Parti démocrate devra se chercher lui-même au Parlement, s'il veut vraiment et ne se limite pas à jouer, des "alliés" – comme on dit – vrais, convaincus et surtout suffisants et faire la majorité avec lui, élu ou non qui sera à la Chambre dans moins de deux mois.

Même dans cette recherche d'alliés, même si sur le papier il peut compter sur une certaine aide – je crois – parmi les forceurs de Berlusconi et même parmi les Renziani encore plus détestés, Enrico Letta devra se méfier même de ses interlocuteurs privilégiés. Quels sont, ou seraient, les grillini désormais finalement dirigés par l'ancien Premier ministre Giuseppe Conte. Parmi lesquels il y en a – et de vrais contiani comme la vice-présidente du Sénat Paola Taverna – qui sont peu ou pas du tout convaincus de l'urgence du soi-disant ius soli. C'est donc à juste titre en première page, évoquant précisément la position de la Taverne, que le Réformiste a demandé à Letta s'il savait que « les 5 Etoiles aussi disent non » au projet qu'il brandit comme drapeau identitaire de son parti.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/mondo/marcell-jacobs-enrico-letta/ le Thu, 12 Aug 2021 06:03:07 +0000.