Monsieur le Ministre Brunetta, qu’en est-il du renouvellement des contrats de gestion publique ?

Monsieur le Ministre Brunetta, qu'en est-il du renouvellement des contrats de gestion publique ?

Lettre ouverte de Michele Poerio, secrétaire général de Confedir et président national Federspev

Distingué M. Ministre,

Revenons à vous écrire après la lettre du 16 avril dans laquelle nous vous avions expliqué les raisons qui avaient conduit la Confédération soussignée à ne pas signer l'hypothèse d'une convention collective cadre nationale pour la définition des secteurs et domaines de négociation collective nationale ( 2019 -2021) avec Aran.

A cette occasion, nous avons exprimé notre appréciation pour les lignes programmatiques que vous avez présentées dans les cadres institutionnels, mais nous vous avons également « exhorté à une ouverture très rapide de la session contractuelle 2019-21 pour tous les agents publics, y compris les gestionnaires publics en particulier les catégories qui pour depuis plus d'un an ont été à la pointe de la lutte contre l'urgence sanitaire, sanitaire et scolaire, qui, avec la police, ont contribué à garantir la cohésion sociale, en évitant les désagrégations dangereuses ».

Ce sont les mots avec lesquels nous avons adressé un appel sincère et concerné à la situation dans notre pays.

Nous tenons à vous remercier pour votre engagement envers le renouveau de l'Administration publique, qui sera la clé de voûte de la réalisation du PNR .

Nous vous remercions d'avoir partiellement accepté nos demandes sur le renouvellement des marchés publics. Ces jours-ci, les tables rondes ont été convoquées pour le renouvellement des contrats du personnel du secteur de la santé, des pompiers et des préfets, après que ceux de la police et des forces armées eurent été libérés.

Cependant, nous constatons avec déception que les gestionnaires publics (notamment les médecins) et les professionnels sont actuellement exclus du renouvellement.

L'obstacle, c'est l'énième report de la définition de la composition des zones de gestion contenue dans le contrat-cadre signé avec Aran le mardi 3 août et que la Confedir n'a pas signé. Tout tourne, comme vous le savez bien, autour de la question de l'article 687 de la loi de finances no. 145/2018, qui place à juste titre le personnel de gestion de la PTA (la direction professionnelle, technique et administrative du Service National de Santé) dans l'Aire de Santé.

Plus de deux ans se sont écoulés depuis l'ouverture des négociations, années au cours desquelles certaines organisations syndicales ont tenté en vain de modifier le paragraphe 687, encore récemment en présentant des amendements à certains décrets – loi sur la santé, qui n'ont rien à voir avec le futur collectif national marchandage. Il y a dans ces modifications une violation manifeste du principe d'homogénéité entre le décret-loi et la loi de conversion avec les modifications visées à l'article 77 de la Constitution, et une « utilisation abusive » du pouvoir parlementaire de conversion qui détermine un défaut de légitimité constitutionnelle, telle qu'énoncée par le Conseil dans divers arrêts (n° 22 de 2012 et n° 2 de 2016).

Après la récente mise en garde du Président de la République contre "l'usage abusif" du pouvoir parlementaire de conversion contenue dans la lettre au Parlement et au Gouvernement à l'occasion de la promulgation du décret "soutien bis", nous nous demandons ce qu'il faut faire d'autre nous attendons?

Monsieur le Ministre, vous avez dit que « La nouvelle Administration Publique a besoin d'un taux d'innovation élevé et les contrats sont le moteur du changement, ainsi que d'une nécessaire reconnaissance des 'visages de la République', notre première barrière contre la pandémie ».

On vous pose alors une question, mais « parmi les visages de la République, notre première barrière contre la pandémie », n'y a-t-il pas des médecins ? Si oui, n'est-il donc pas nécessaire de procéder également au renouvellement de leur contrat de travail ?

L'absence de justificatif d'adresse pour le renouvellement du contrat des médecins nous a été reprochée par beaucoup, mais comment un acte peut-il être émis par l'employeur si le personnel de l'Espace concerné par le renouvellement du contrat n'a pas encore été identifié ?

130 000 cadres de santé (médecins et autres) de l'Aire de Santé sont ainsi l'otage d'une impasse dans les négociations pour la définition de la composition des aires contractuelles qui empêche le renouvellement de leur contrat de travail.

Nous pensons qu'il sera difficile d'attirer les meilleurs talents de la gestion publique, parmi les plus hautes personnalités professionnelles, si l'État s'acharne à renouveler les contrats de gestion à l'échéance, contrats qui doivent valoriser les managers et les professionnels en tant que sujets à qui l'on confie l'entière responsabilité de la l'impartialité, la légalité, l'économie et la bonne performance de l'Administration Publique et qui ne se sont pas épargnés dans la lutte contre la pandémie, sacrifiant même dans certains cas leur propre vie pour le bien des autres.

Nous demandons donc une intervention urgente de M. ministre afin que la situation décrite ci-dessus soit résolue et que les contrats de gestion publique puissent également être renouvelés.

En vous remerciant de votre aimable attention, nous espérons également une éventuelle rencontre et nous en profitons pour vous souhaiter un bon travail.

Cordialement.

Le secrétaire général

Pr Michele Poerio


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/caro-ministro-brunetta-che-si-fa-sul-rinnovo-dei-contratti-della-dirigenza-pubblica/ le Sat, 07 Aug 2021 05:30:28 +0000.