Que se passera-t-il sur les marchés dans les six prochains mois

Que se passera-t-il sur les marchés dans les six prochains mois

L'analyse "Eté volatile: scénario et opportunités opérationnelles pour le semestre", par Antonio Cesarano, Chief Global Strategist d' Intermonte

Le nouveau semestre s'ouvre avec diverses idées qui peuvent aider à décrire le scénario.

  • Les signes de prudence du monde obligataire (baisse des taux et aplatissement de la courbe depuis avril) commencent à se matérialiser sous la forme de craintes sur la variante, de données macro modérées et de guerre des prix du pétrole – ce qui renforce la perception d'incertitude.

La réaction émotionnelle à court terme a conduit à une volatilité accrue avec des marchés d'actions sous pression et des obligations récompensées par une forte baisse des taux, mais, avec le recul, les conditions sont également créées pour la poursuite du rallye au second semestre – avec deux particularités par rapport au premier semestre :

  • Les performances semestrielles ne sont plus à deux chiffres ;

Plus grande volatilité, notamment en été (Covid en été est une nouveauté par rapport à l'été 2020), compte tenu également du niveau élevé du ratio mkt cap vs M2.

Pourquoi diable cette vue ?

  • La présence de facteurs de risques qui laissent présager un ralentissement dans quelques trimestres, rapidement signalé par l'aplatissement de la courbe des taux, permet de soutenir la demande de banques centrales toujours très accommodantes et de nouvelles mesures budgétaires du côté des gouvernements. Le ralentissement pourrait être causé, d'une part, par une croissance des salaires peu à la hauteur de la dynamique des prix et, d'autre part, par des goulots d'étranglement persistants, notamment sur le front asiatique, où le contrôle du virus se fait non pas par des vaccinations mais par des et des confinements partiels (dus, par exemple, à la fermeture partielle de certains ports chinois), ce qui entraîne une augmentation des coûts de transport et des retards de livraisons croissants.
  • Au Japon, le débat s'ouvre déjà sur de nouvelles mesures fiscales et, probablement, le Japon sera l'une des raisons qui pourraient permettre à Draghi de soutenir (après les élections allemandes de septembre) la demande de transformer le Fonds de relance en un fonds de facto. mécanisme permanent, une fois son efficacité vérifiée ainsi que le respect des délais et conditions envisagés (notamment en référence au premier bénéficiaire, l'Italie).
  • Sur le front corporate/financière, la revue stratégique de la BCE soulève le besoin croissant d'augmenter le poids de la composante obligations vertes dans le portefeuille, qui doit donc être davantage pris en considération. la bonne corrélation entre les spreads corporate et les indices actions.
  • Autrement dit, le scénario idyllique pour les marchés (ce que les anglo-saxons appellent boucle d'or) serait représenté par une croissance qui se redresse mais pas au point de faire tourner les banques centrales. Une croissance avec des facteurs de risque redoutables (variante, prochain affrontement amer Etats-Unis/Chine…), au point d'induire plus longtemps des stimuli plus importants.
  • Les éventuelles turbulences estivales peuvent être l'occasion de se repositionner davantage sur les secteurs qui bénéficient d'un scénario de baisse des taux et d'aplatissement des courbes : en général la tech ou en tout cas tous les secteurs plus sensibles à la baisse des taux (comme, par exemple, renouvelables avec l'utilisation d'ETF thématiques ad hoc, en essayant d'éviter ceux qui se concentrent excessivement sur quelques valeurs). A cela on peut aussi ajouter le secteur des services publics qui a le triple avantage d'une demande rigide, d'une présence dans la transition énergétique et de bénéficier de taux en baisse/aplatissement du côté de la dette.
  • Sur le front obligataire, la période estivale jusqu'à la parenthèse électorale des communes pourrait avoir tendance à être moins favorable pour les BTP. Cependant, il pourrait être utile d'exploiter les taux plus élevés de la partie long terme des BTP face aux opérations de vente à terme sur les BTP pondérés en duration à 10 ans, afin d'exploiter également la tendance à l'aplatissement.
  • Sur le front corporate/financière, la revue stratégique de la BCE soulève le besoin croissant d'augmenter le poids de la composante obligations vertes dans le portefeuille, qui doit donc être mieux prise en considération. Les éventuelles phases temporaires d'écartement des spreads sur les corporates italiennes durant la période estivale pourraient être partiellement couvertes par des structures optionnelles appropriées sur le FTSEMib, étant donné la bonne corrélation entre les spreads corporate et les indices actions.
  • Enfin, dans les phases de hausses temporaires des taux, l'opportunité pourrait être saisie de se positionner sur le high yield américain de courte durée et, à l'opposé, la part du Trésor à très long terme, pour profiter de la tendance esquissée sur les taux/courbe. . Dans ce cas, le compartiment ETF peut facilement permettre un positionnement.

Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/mercati-semestre-analisi-intermonte/ le Sun, 01 Aug 2021 17:47:18 +0000.