Quelle route l’industrie automobile a-t-elle empruntée sur le Vieux Continent ? Rapport Motus-E

Quelle route l'industrie automobile a-t-elle empruntée sur le Vieux Continent ? Rapport Motus-E

Qu'adviendra-t-il du marché automobile avec la transition des moteurs à combustion interne vers de nouveaux types de mobilité ? Les hypothèses retenues par Motus-E sur la base du rapport BCG sur les données IHS Markit/S&P

Le marché automobile européen est en crise. Economie et identité. Il n'y a aucun pays du Vieux Continent qui semble être sauvé. La contraction du secteur et de la chaîne d'approvisionnement automobile nationale remonte loin dans le temps. En 1989, la production annuelle d'automobiles s'élevait à 1 971 969 unités, contre 1 410 459 en 1999, 661 100 en 2009, 542 472 en 2019 et 442 407 en 2021. Une tendance similaire pour les immatriculations, qui sont passées de 2 296 784 en 1989 à pour les salariés du secteur. Entre 1998 et 2008, décennie de développement maximal des moteurs endothermiques, ces derniers sont notamment passés de 177 419 à 144 890 pour atteindre 140 804 en 2018. 21% de moins que 20 ans plus tôt. A ce scénario se greffent alors les craintes liées à la révolution de la mobilité électrique.

Selon les données 2030 du rapport BCG sur les données IHS Markit/S&P, l'emploi ICE diminuera d'environ 42 %, l'emploi non-ICE augmentera d'environ 10 % y compris le risque de retournement du marché et l'automatisation technologique. La production européenne diminuera de 4 % et les ventes de 8 % et la part des BEV produits en Europe sera de 59 %.

Motus-E, dans le dernier rapport sur les transformations de l'écosystème automobile italien, a complété ces hypothèses par diverses hypothèses appliquées aux résultats extraits de la base de données : les entreprises multi-composantes (ICE et BEV) ont des employés également répartis entre les produits de la portefeuille; plus le nombre de composants ICE est élevé, plus le risque de l'entreprise est élevé ; Les fournisseurs italiens conserveront la même exposition à la chaîne d'approvisionnement européenne ; l'évolution de l'emploi dans le secteur des infrastructures et de l'énergie n'est pas prise en compte.

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Il est assez clair – lit l'étude – que, compte tenu des variables de marché actuelles constantes, l'impact sur l'emploi attribuable au passage à l'électricité n'a pas d'impact négatif. Cela, expliquent les analystes de Motus-E, est dû au faible nombre d'employés dans des entreprises dont la production est totalement dédiée au groupe motopropulseur endothermique. Une réactivité de -42% sur les salariés dédiés à la production de composants exclusifs pour l'endothermique est plus que compensée par les +10% de salariés sur les composants compatibles ou exclusifs pour véhicules électriques. Pour faciliter la présentation, il est précisé que la contribution positive des salariés du secteur des infrastructures et de l'énergie n'a pas été incluse qui, selon les données du BCG, connaîtra une augmentation de 30 % d'ici 2030 avec la création d'environ 7 000 nouveaux emplois.

Indépendamment du solde net de l'emploi, selon les auteurs du rapport Motus-E, ce qui est le plus intéressant à souligner, c'est comment les entreprises analysées peuvent être divisées en deux groupes en fonction du type d'impact immédiat auquel elles seront confrontées : celui technologique, c'est-à-dire que plus une entreprise est exposée à la production de composants endothermiques, plus elle subit des impacts négatifs sur l'emploi si elle ne parvient pas à faire face efficacement à la transition vers les nouvelles technologies ; et celui sur la compétitivité : plus une entreprise est exposée dans la production de composants dédiés ou compatibles pour véhicules électriques, plus elle sera exposée à des impacts négatifs sur l'emploi dans le cas où les perspectives de production et de demande européennes se contractent et/ou la concurrence des des concurrents étrangers sera forte.

Évidemment – ​​il est rapporté – ce n'est que dans les cas limites qu'une entreprise sera exposée à un seul de ces risques et dans la plupart des cas, ce qui se passera sera une combinaison des deux ; toutefois, cela n'affecte pas la nécessité de les traiter séparément et avec des actions spécifiques. Les entreprises les plus exposées à un impact technologique – est la suggestion de l'association – devront être soumises à une analyse prioritaire visant à comprendre les actions nécessaires à mettre en œuvre pour une reconversion vers de nouvelles productions, tandis que les entreprises qui sont déjà aujourd'hui plus dédiées à la production de composants dédiés ou compatibles avec les véhicules à traction électrique seront principalement impactés par les évolutions de la dynamique du marché.

Indépendamment de l'impact considéré, il est évident, commentaire de Motus-E, que l'évolution du marché en termes de production et de ventes est centrale. À la réalisation des scénarios proposés pour 2030, les véhicules électriques atteindront près de 50 % des ventes et de la production européenne ; il est donc essentiel dès aujourd'hui de fixer les conditions qui permettront aux entreprises italiennes de pouvoir satisfaire la demande que ce changement technologique entraînera. Si d'un côté on peut penser à l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des composants au service des équipementiers, de l'autre il ne faut pas ignorer les spécificités qu'auront les services après-vente comme la maintenance, la gestion des batteries en fin de vie et leur recyclage. Vu à travers ces lentilles, l'avenir du secteur semble un peu moins sombre. Pour savoir qui a raison, il suffit d'attendre.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/smartcity/quale-strada-ha-preso-lautomotive-del-vecchio-continente-report-motus-e/ le Sun, 25 Dec 2022 07:32:42 +0000.