Tous les mouvements spatiaux imprudents de Tabacci

Tous les mouvements spatiaux imprudents de Tabacci

Comment se porte le sous-secrétaire à la présidence du Conseil en charge de l'aéronautique, Bruno Tabacci ? L'article de Francis Walsingham

Ces derniers jours, le secteur spatial national endormi a été secoué par deux hypothèses embarrassantes, apparemment inconnues du premier ministre, et qui impliquent le sous-secrétaire du premier ministre en charge de l'aérospatiale, Bruno Tabacci, un chrétien-démocrate de longue date.

Tout d' abord celle de Simone, le fils de Léonard, qui occupe une place au cœur des stratégies de la holding qui incluent également le secteur spatial ; d'autre part, la mission improbable (suggérée ou imposée) que le président de l'ASI, Giorgio Saccoccia, a confié au chef du secrétariat technique du sous-secrétaire, collaborateur de Tabacci pendant de nombreuses années et trésorier du petit parti de Tabacci, Centre Démocratique.

Analysons les deux cas : à l'embauche de Simone Tabacci l'« opportunité » de mener à bien cette tâche pèse comme un rocher. Le père s'est retranché derrière le fait que la sélection a eu lieu en novembre dernier à des moments sans méfiance ; et c'est vrai. La défense s'effondre pourtant lourdement dans le communiqué de Leonardo du 28 juillet, qui annonce officiellement que le recrutement, après une sélection d'un manager et d'un manager entamée le 17 novembre, s'est développé par étapes successives : le manager a été embauché le 15 mars tandis que le tableau, Simone Tabacci, 1er juillet : trois mois après que son père eut pris la responsabilité du secteur spatial et du Comint.

La déclaration de Simone Tabacci, qui l'a assuré qu'il éviterait de traiter de questions concernant les activités déléguées à son père, était alors embarrassante.

Tout aussi frappante fut la découverte par la presse que le président de l'ASI avait attribué un contrat de recherche, ou quelque chose de similaire, valable trois ans, à Carlo Romano, secrétaire-trésorier et chef du secrétariat technique de Tabacci. Mission ad personam, sans ouverture préalable d'un appel public à la sélection des candidats et, apparemment, sans même évaluation et résolution du conseil d'administration d'ASI.

Le cursus de l'élu est éclairant : diplômé en droit, journaliste, il entre dans le cercle politique en 2003 en tant que consultant et porte-parole de Tabacci ; président de l'Association "I volenterosi" jusqu'au poste actuel. La tâche envisagée par la mission est particulièrement délicate : suivre la dépense des quelque 2,2 milliards d'euros qui devraient parvenir à l'Agence spatiale italienne dans le cadre du PNR.

Il échappe pour lequel des compétences professionnelles, non mises en évidence dans le curriculum, Romano a été choisi, expressément ad personam, pour cette tâche délicate.

Comme l'aurait dit Andreotti, mal penser fait pécher, mais on ne peut éviter d'être assailli par une myriade de doutes sur les modalités opaques de l'opération : l'opération pourrait bien ressembler à une tentative de mise en service de l'Agence et de la gestion de les fonds prévus par le PNR.

S'agit-il seulement de deux faux pas (lourds) commis par le sous-secrétaire Tabacci délégué par le président Draghi dans les cinq mois qui ont suivi sa nomination ? Ou représentent-ils plutôt l'apogée d'une ascension justifiée par l'insouciance de ceux qui ont dû contrôler ?

En effet, comme tous les opérateurs du secteur le savent bien, l'assaut contre la diligence, le « bureau de l'emploi » comme la presse l'a indiqué les initiatives du sous-secrétaire, part de loin en crescendo ; il est peu connu du plus grand nombre et peut-être même pas connu du Premier ministre et du ministre Messa à la tête du Mur, un ministère vigilant par la loi, qui a longtemps été complètement coupé de tout contexte concernant le thème de l'Espace.

On énumère les faits : la première opération démarre à l'occasion de la nomination d'experts dans les CA des sociétés dans lesquelles ASI détient une participation en avril.

Une figure assez connue du milieu spatial pour combien il agite et rassemble des tâches est envoyée négocier avec le président d'Asi, qui est également intéressé, sur la manière de pourvoir les postes de président et aussi de directeur de la société e- Geos qui se demande lui-même. A cet égard, le journal Sassate a écrit un article détaillé sur l'incident et il ne semble pas qu'il ait été démenti : la candidature présentée au quota Tabacci est retirée lorsqu'il est requis, par la loi, de certifier l'absence de tout conflit de l'intérêt; une fois un poste libéré, le président de l'ASI peut placer près de lui deux candidats, l'un à la présidence et l'autre au conseil d'administration. Tout cela, comme toujours, sans annonce préalable publique de sélection ni justification technico-scientifique des choix, modalité désormais courante dans la gestion actuelle de l'ASI.

Dans la plus absolue discrétion, un directeur de la société Altec est également nommé à Turin qui est un centre national d'excellence pour la fourniture internationale de services d'ingénierie et de logistique pour soutenir les opérations et l'utilisation de la Station spatiale internationale, d'autres infrastructures orbiteurs et missions d'exploration spatiale.

On attendrait un expert aux hautes compétences scientifiques et technologiques : à la place une personne est désignée, avec le parcours scolaire et universitaire suivant : maturité scientifique, n'ayant accompli que les deux années d'ingénierie s'y arrêtant, n'ayant pas obtenu le diplôme d'économie auquel il avait inscrits par la suite. Pourtant, il revendique des compétences en communication d'entreprise, en marketing et en relations institutionnelles : autant de problématiques déjà largement couvertes par la maison mère, Thales Alenia Space, pour des raisons évidentes.

Comme ces opérations avaient fonctionné en l'absence totale de réactions du pouvoir politique, le sous-secrétaire, visant de plus en plus haut, a porté le coup suivant : affaiblir le Comint et garder tout le secteur sous son contrôle personnel.

Cela semble avoir fonctionné : alors que dans une pré-rencontre des représentants des ministères les plus importants de sérieuses critiques sur l'insuffisance des projets et l'absence de vision stratégique de la part du président de l'ASI – ses caractéristiques bien connues en le secteur – a émergé lors de la réunion officielle ultérieure du Comint en présence des ministres, la décision commune était d'éviter les problèmes et le tout s'est endormi.

Le dernier acte du sous-secrétaire avant les exploits de ces jours a été l'annulation de la structure de coordination du Comint, un organe technique qui a pour fonction de discuter et de préparer les dossiers à approuver. En échange, Tabacci a créé un comité de cinq experts qui doit l'assister dans la gestion de l'ensemble du secteur : le choix de certains des élus montre clairement les lacunes et les limites du sous-secrétaire tant dans les compétences techniques que dans la connaissance réelle du secteur et des les personnes qui opèrent.

En prenant deux représentants de l'Académie, on aurait pu s'attendre à deux noms d'experts de renommée internationale, certifiés par les paramètres objectifs de qualité du secteur et, surtout, au-dessus de tout conflit d'intérêt potentiel.

Les choses ne sont pas comme ça ; dans la recherche, les personnes qui y travaillent sont évaluées par un index international, H-index, qui prend en compte la qualité des travaux, la qualité des revues où les résultats sont publiés et combien ces travaux sont cités par les collègues. H inférieur à 50 est un signe de peu d'importance nationale et internationale.

Les deux scientifiques ont un indice H bien inférieur à 50 ; en fait, respectivement 16 et 25. Tous deux ont eu pendant des années des projets financés par l'ASI en conflit d'intérêts clair et frappant et, en outre, l'un des deux a également une petite entreprise, une spin-off, qui à son tour vit également de financement de l'agence. Deux autres membres, bien que jeunes dans le secteur, semblent adéquats pour le travail demandé. Le cinquième est un manager, ancien président d'ATM à Milan puis DG pour seulement trois mois d'Atac à Rome. Un cursus certes qualifié mais complètement détaché du contexte spatial, très différent du secteur des transports où il a travaillé ces dernières années.

Il faut espérer qu'un réajustement global de la situation s'opérera rapidement avant que de pires ennuis ne surviennent et restaurent une crédibilité déjà fortement ébranlée par la direction du Comte 2. Del Mur est plutôt à croire que tenter de relancer son rôle est désormais un perdant. bataille; mieux une intégration de la loi qui transfère la tutelle de l'ASI directement au Premier ministre, le seul qui semble pouvoir l'exercer réellement.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/innovazione/tutte-le-spericolate-mosse-spaziali-di-tabacci/ le Tue, 03 Aug 2021 08:41:58 +0000.