Grillo et ses dérivés

Pour comprendre à quel point les puits ont été empoisonnés, je vous propose ce bref échange tiré des toilettes sociales bleues :

L'intention d'Ambruosi est claire : accréditer l'idée démagogique du parlementaire qui « ne travaille pas ». Dommage que ça m'ait mal tourné :

Bien sûr! Parce que cette réforme est aussi mon œuvre , quelque chose qu'Ambruosi ignorait. Indignement, j'ai l'honneur d'avoir apporté à cette table, en les obtenant avec patience et un minimum de capacité politique, la suppression de l'IRAP pour les contribuables personnes physiques et une extension de la zone de non-imposition également pour les indépendants (à gauche ils voulaient n'intervenir que sur les prélèvements de leurs constituants présumés : salariés et retraités). Il est inutile, en effet : très utile, de répéter que je n'aurais rien obtenu à cette table si je n'avais pas eu derrière moi la formidable équipe du fisc : Bitonci, Cavandoli, Gusmeroli et tous les autres. Il est superflu, voire nécessaire, de préciser que mon parti m'avait envoyé à cette table où sont nés les parlements (le fisc : les Parlements dans la France du Roi Soleil étaient l'équivalent de nos commissions régionales des impôts). parlementaire qui, selon certaines caractéristiques de la toilette sociale bleue, ne compte pour rien dans son parti…

Et ici, je souligne rapidement deux choses.

Premièrement : pourquoi parler de commissions si vous ne suivez pas la politique ou ne la comprenez pas ? Simple : parce que tout le monde n'a pas eu la chance de passer par ici, pour comprendre comment ça marche (les accords se font aux tables politiques, le travail parlementaire se fait toujours en aval, ce n'est pas si important qui appuie sur le bouton que qui travaille sur quel bouton pour appuyer sur , etc.). Vous avez eu cette chance et je sais que vous l'appréciez, car elle vous permettra de faire un choix électoral conscient des limites et des opportunités qu'offre le mécanisme actuel de représentation démocratique.

Deuxièmement : les plaintes de mon collègue Marattin , qui nous accuse d'avoir brisé un rêve (le sien : celui de passer à la postérité comme les Vanoni ou les Visentini du XXIe siècle) en sabotant (?) la délégation fiscale sont totalement infondées. En témoigne le fait que la délégation avait déjà commencé à le mettre en œuvre, par petites étapes mais significatives, avant qu'il ne soit approuvé ! Cela ne signifie pas que si et quand la délégation était approuvée, il ne serait pas possible de procéder plus rapidement. Cela signifie, cependant, que s'il veut s'en prendre à quelqu'un pour ne pas avoir apposé sa signature sous quelque chose, ce serait plus juste que s'il était en colère contre le gouvernement précédent, qui, dans un geste d'arrogance pas inhabituel, a inclus dans la loi de délégation quelque chose que presque personne ne voulait (la réforme du cadastre) et retiré de la même loi quelque chose que nous voulions, l'extension de la flat tax déjà votée dans la loi de finances 2019 puis abrogée par le PD et ses idiots utiles ! Je me souviens que nos ministres ont réagi à cette provocation en quittant le Conseil, et que là la lutte héroïque des collègues de la Chambre des finances (Gusmeroli, Centemero, Cavandoli, Ribolla, etc.) a commencé à corriger cette distorsion.

Les lois d'initiative gouvernementale ne s'éteignent pas avec le législateur. Maintenant, réglons les comptes avec les arrogants, puis passons au Sénat, lecture finale à la Chambre, et le mandataire sera là. Avec la flat tax, qu'il faudrait peut-être connaître, avant de la nommer fusée.

Mais nous en reparlerons plus sereinement…


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article écrit par Alberto Bagnai et publié sur le blog Goofynomics à l’URL https://goofynomics.blogspot.com/2022/08/grillo-e-i-suoi-derivati.html le Sat, 06 Aug 2022 19:50:00 +0000.