(semi-cit.)
Je voulais vous parler brièvement de mon activité institutionnelle, car je pense qu'elle pourrait intéresser certains d'entre vous (en particulier, médecins, avocats, ingénieurs, architectes, notaires, vétérinaires, agents commerciaux, experts-comptables, teneurs de livres, géomètres, employés d'entreprises agricoles, consultants du travail, infirmières professionnelles, psychologues, actuaires, vétérinaires, journalistes et quelques autres catégories).
Comme vous l'avez peut-être entendu dire, je suis depuis le 13 septembre 2023 président de la Commission bicamérale de contrôle des organismes de gestion des formes obligatoires de sécurité sociale et d'assistance (pour les intimes : la Commission des organismes de gestion). Pour des raisons que j'ignore, il m'a fallu plus d'un an à ce poste pour reconstituer le puzzle qui m'a conduit à assumer cette fonction. Je n'avais entendu parler de la Commission des organismes de gestion qu'une seule fois lors de la législature précédente (lorsque je siégeais à la commission des finances du Sénat), car l'un des fonctionnaires affectés à ma commission m'avait été retiré pour être affecté, précisément, aux « organismes de gestion », dont la fonction m'avait été brièvement expliquée. Je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour à la présider. À un moment donné de la dernière législature, j'avais remarqué le décès de mon collègue Nannicini. Ce n'est que plus tard que j'ai fait le lien avec le fait que, depuis le 23 février 2021, il était devenu, précisément, président des organismes de gestion (mon prédécesseur direct). Un président beaucoup plus discret et conciliant, à en juger par ce que rapporte le web (peu ou pas du tout), malgré le fait qu'il ait dû gérer un dossier difficile durant son mandat : le transfert à l'INPS, à compter du 1er juillet 2022, de la fonction de sécurité sociale jusqu'alors assurée par l'INPGI, une mesure inscrite dans la loi de finances pour 2022 du gouvernement Draghi. Un soulagement pour les professionnels de l'information, qui ont d'ailleurs salué la situation par leurs applaudissements habituels :
Cette opération d'achat de consensus au prix d'un gigantesque problème d' aléa moral n'a pas été d'une grande utilité pour ceux qui l'ont pratiquée, mais je crains qu'elle n'ait gravement porté atteinte à la crédibilité du système de fonds, qui vit dans une dimension amphibie : des entités privées (ou privatisées) garantissent un droit constitutionnellement protégé, de sorte que tant que tout va bien, l'autonomie est revendiquée avec véhémence, mais que lorsque les choses vont mal, on est accueilli dans les bras du budget de l'État. Il serait intéressant de se demander si des traces de cette catastrophe annoncée ont été retrouvées dans les travaux de la Commission (je le pense).
L'histoire de la Commission des organismes de gestion est assez longue et remonte au décret royal n° 453 du 2 janvier 1913. Initialement, une seule commission bicamérale était censée superviser la Cassa Depositi e Prestiti et le système de retraite. La Commission a été scindée en 1989. Fait intéressant : lors de la législature précédente, j'avais siégé à la Commission de surveillance de la CDP, c'est-à-dire à la commission « cousine » de celle que j'ai l'honneur de présider actuellement.
Le travail d'une commission bicamérale présente la difficulté de concilier les calendriers des deux chambres du Parlement et de gérer deux présidents. En effet, les présidents de la Commission ne bénéficient pas de représentation extérieure, ce qui signifie, par exemple, que chaque audition doit être autorisée par les présidents des deux chambres (deux lettres à envoyer, deux autorisations à recevoir). Ces coûts de transaction peuvent être réduits par la mise en place d'une « enquête » conformément à l'article 144 du Règlement intérieur (le règlement de la chambre à laquelle appartient le président prévaut ; nous nous référons donc ici au Règlement intérieur de la Chambre). Une fois l'enquête autorisée (par les présidents des deux assemblées), comme décidé en Commission, les auditions prévues peuvent être menées sans autre autorisation. C'est pourquoi, une fois le processus opérationnel (les rangs des fonctionnaires étant pourvus), nous avons mis en place deux enquêtes : l'une sur les politiques d'investissement et l'autre sur l'équilibre de la gestion.
La première enquête s'est terminée le mois dernier et le document final figure dans le compte rendu de la séance du 12 juin 2025 , au cours de laquelle il a été approuvé. Je pense que sa lecture pourrait vous intéresser, et elle a d'ailleurs intéressé les opérateurs de l'information qui l'ont traitée, par exemple ici :
(Je le signale aux victimistes paranoïaques : je ne suis pas le seul à vous maltraiter !), mais aussi ici :
à ma grande surprise.
Entre-temps, il est également arrivé que les services du ministère du Travail prennent au sérieux le travail effectué par la Commission et contactent les Fonds pour demander des informations :
et c'est en fait une satisfaction : cela signifie que le travail a été utile.
Le 8 juillet prochain, nous présenterons cette œuvre à la Sala della Regina de Montecitorio. Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas à les exprimer ici ; si vous souhaitez y assister, écrivez-moi à mon adresse dans la salle (mais les places sont rares).
Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article écrit par Alberto Bagnai et publié sur le blog Goofynomics à l’URL https://goofynomics.blogspot.com/2025/06/la-pensione-e-nulla-senza-controllo.html le Sun, 29 Jun 2025 16:24:00 +0000.