Labolla contre la sciura Maria

Excusez-moi, avant d'aller étudier l'horaire des FDD (Ferrovie dei decreti), pour comprendre combien de trains passent et quels wagons rattacher à quel train (dans l'intérêt suprême du pays, y compris celui de ceux d'entre vous qui louchent à juste titre – et je les comprends !), je voulais développer brièvement un point du post précédent, celui de la prétendue supériorité de la sciura Maria sur Labolla comme thermomètre de la situation dans le pays.

Labolla serait, à comprendre, "ma bulle sur les réseaux sociaux" (c'est-à-dire vous). Bref, on parle de l'idée que les "gens ordinaires" ne restent pas sur les réseaux sociaux, que ces derniers seraient donc par définition un échantillon non représentatif, tant sur le plan quantitatif (car ils sont consultés par une petite fraction de la population) et qualitatifs (parce qu'ils cultivaient l'accès de segments de la population). Il s'ensuit donc que je ne comprendrais pas ce qui se passe ou va se passer (ce que je vous ai donné ici, et de nombreuses preuves restent dans les annales), alors que pour comprendre ce qui se passe il faudrait consulter la sciura Maria (qui, Je suppose que c'est fait par iSondaggi).

Je précise que, même si vous ne le voyez pas (mais regardez de plus près), je suis une personne pleine de doutes (ou vide de certitudes), celle qui, avant d'écrire un chiffre ici, le vérifie six fois sur douze sources différentes même s'il le sait, celui qui y pense soixante-dix fois sept fois avant d'exprimer une évaluation. J'ai donc des doutes même dans ce cas, et ils viennent du fait que je sais quand j'ai bien compris, je sais aussi quand ils ont foiré les autres, mais alors que j'ai une visibilité complète sur moi-même et sur les raisons de mes évaluations ( et vous aussi vous avez quand je peux les partager), je n'ai pas une visibilité complète sur les autres. Je veux dire, pour être clair et à titre d'exemple, qu'en général je ne sais pas si certaines décisions à l'épreuve des faits inappropriés ont été prises en écoutant la sciura Maria (mais je peux le supposer). Prenons un cas pour fixer les idées : tout le monde sait, car les agences l'ont dit et les journaux l'ont bien précisé, que dans le secrétariat politique du 4 février 2021 je, tout en me remettant léninistement à la volonté de la majorité du secrétariat et voyant certains avantages du choix de soutenir le Gouvernement (trivialement : la possibilité de s'asseoir aux tables créant les conditions pour préparer un minimum de remplacement), a exprimé une opposition fondée sur le fait que ce choix aurait causé une perte de consensus considérable, comme c'était alors. J'avais donc raison (avec quelques autres dont Siri) et les autres tort. Mais si je sais que j'avais raison parce que j'écoutais Labolla (c'est-à-dire toi), je ne sais pas si les autres avaient tort parce qu'ils écoutaient la sciura Maria. Je ne sais pas ce qu'ils ont dit ou s'il y a eu des sondages qui ont affirmé l'opportunité d'un choix responsable et crédible, etc.

Je ne sais pas et, j'ajoute, je préfère ne pas savoir, aussi parce que, comme je vais vous le montrer, le bavardage est nul pour une raison simple : la sciura Maria n'existe pas et surtout si elle existait elle n'existerait pas voter. La pauvre sciura a fait l'effort de voter une seule fois, quand on lui a donné l'espoir d'un changement, et donc , bien sûr, elle a mis la carte électorale non pas dans le tiroir mais dans la benne quand on a soutenu quelque chose qui fait non seulement pas changement, mais ce n'est pas non plus de la conservation, car il me semble clair que tout va bien ici, à commencer par le PNRR « que le Nord productif en veut… » :

Cependant, nous avons assez parlé du PNRR ici, revenons donc à notre analyse de l'hégémonie de la sciura Maria (qui rime, mais ne « fait pas sens », comme disent les awanagana).

Nous sommes aidés dans cet examen par un article pas surprenant (pour nous, ou du moins pour moi) publié dans Libero avec le titre habituel choc (l'étymologie que commande cette orthographe). Il découvre Tecnè, l'un des nombreux haruspices qui prédisent l'avenir en scrutant les entrailles de la sciura Maria, qui :

Il faut lire l'article pour apprécier le raffinement (c'est une antiphrase : je dis ça parce qu'il y a tellement de noobs ici) des catégories analytiques utilisées par l'haruspice Buttaroni, qui, entre autres, se rend compte que la gauche a abandonné le dernier et l'avant-dernière (mais allez ?), et va jusqu'à émettre l'hypothèse (pas explicitement) que dans l'administratif compte le vote d'opinion…

Mais qui aurait pensé cela ?

Le fait est que si ceux de la sciura Maria ont fait une affaire nous venons lellero lellero pour dire que la sciura Maria ne vote plus, en attendant nous annonçons la fin d'une affaire (celle, en fait, de l'haruspice du sciura Maria : et il était temps !) , puis suggère la suprématie de de Labolla. Bien sûr. Peut-être serait-il approprié de se préoccuper à nouveau du vote de ceux qui votent, plutôt que de celui de ceux qui ne votent pas, et à ce stade, les quelques personnes qui ont ou croient avoir une certaine connaissance des processus en place voteront.

Alors évidemment pas moi, qui ignorais totalement les processus qui se déroulaient dans ce pays depuis onze ans, comme le montre ce blog, et qui suis aussi hautainement distant du peuple, comme le montre cette diapositive :

(… qui sait qui est le vif nonagénaire à ma gauche qui gagne un week-end à Milano Marittima avec la sciura Maria …)


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article écrit par Alberto Bagnai et publié sur le blog Goofynomics à l’URL https://goofynomics.blogspot.com/2022/07/labolla-vs-la-sciura-maria.html le Sun, 03 Jul 2022 09:34:00 +0000.