Fonds européens, nouveaux Irpef et Ires. Qu’y a-t-il dans les décrets gouvernementaux selon le gouvernement

Fonds européens, nouveaux Irpef et Ires. Qu'y a-t-il dans les décrets gouvernementaux selon le gouvernement

Ce qui a été approuvé hier par le Conseil des ministres concernant les politiques de cohésion et la révision de l'Irpef et de l'Ires

Le Conseil des Ministres s'est réuni mardi 30 avril 2024, à 12h34, au Palazzo Chigi, sous la présidence de la Présidente Giorgia Meloni. Secrétaire, sous-secrétaire à la Présidence du Conseil Alfredo Mantovano.

CI-DESSOUS LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMPLET DE LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL :

DÉCRET DE COHÉSION

Autres dispositions urgentes concernant les politiques de cohésion (décret législatif)

Le Conseil des ministres, sur proposition de la présidente Giorgia Meloni et du ministre des Affaires européennes, du Sud, des Politiques de cohésion et du PNRR Raffaele Fitto, a approuvé un décret-loi qui introduit d'autres dispositions urgentes concernant les politiques de cohésion.

Cette disposition vise à mettre en œuvre la réforme de la politique de cohésion qui a été incluse dans la révision du Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) afin de conférer une unité stratégique et une vision commune aux principaux leviers de développement et de cohésion et d'accélérer et de renforcer la mise en œuvre d'interventions financées par la politique de cohésion 2021-2027, visant à réduire les écarts territoriaux, notamment dans les secteurs des ressources en eau, des infrastructures de risque hydrogéologique et de protection de l'environnement, des déchets, des transports et de la mobilité durable, de l'énergie, du soutien au développement et l’attractivité des entreprises, y compris pour les transitions numérique et verte.

Les programmes d'investissement concernés sont financés par 42 milliards d'euros de ressources européennes et 32 ​​milliards d'euros de ressources nationales pour le seul cycle de programmation 2021-2027, soit 74 milliards d'euros d'investissements destinés à réduire les écarts territoriaux.

Avec la réforme, la coordination est assurée entre les interventions de la politique de cohésion mises en œuvre au niveau régional et celles mises en œuvre au niveau national, favorisant la complémentarité et la synergie entre les interventions de la politique de cohésion européenne et les investissements prévus par les accords de cohésion et du PNRR.

La première partie du décret contient des dispositions spécifiques visant à accélérer et à rendre plus efficace l'utilisation des ressources des politiques européennes de cohésion, avec l'identification d'interventions prioritaires dans une série de secteurs stratégiques partagés avec la Commission européenne, selon une approche orientée vers le résultat. , dans le but de renforcer le niveau d’efficacité et d’impact des interventions.

Les secteurs stratégiques sont :

  • ressources en eau;
  • infrastructures pour le risque hydrogéologique et la protection de l'environnement ;
  • déchets;
  • transports et mobilité durable;
  • pouvoir;
  • le soutien au développement et à l’attractivité des entreprises, y compris pour les transitions numérique et verte.

Les objectifs du règlement STEP devraient être mis en œuvre grâce au développement de technologies critiques, à savoir : les semi-conducteurs avancés, l'intelligence artificielle, les technologies quantiques et les biotechnologies.

Le choix de ces secteurs vise à mettre en œuvre efficacement les outils de planification requis par les « conditions favorables », définies par le règlement européen sur la politique de cohésion 2021-2027 et qui doivent être respectées par toutes les Régions souhaitant accéder aux financements européens, avec une référence particulière à ceux prévus pour les secteurs des ressources en eau, des déchets et des transports, ainsi qu'en accélérant les processus de réalisation des conditions favorables susmentionnées pour les régions qui n'ont pas encore adopté les plans attendus.

Pour réaliser cette coordination, les administrations centrales et régionales en charge des programmes européens identifieront une liste d'interventions prioritaires dans les secteurs stratégiques qui feront l'objet d'un suivi au niveau central pour garantir le respect des délais prévus. Le décret prévoit le renforcement des capacités administratives de tous les sujets impliqués au niveau territorial dans la mise en œuvre de la politique de cohésion, avec une attention particulière au Sud.

Par ailleurs, un mécanisme d'incitation sera mis en place pour la réalisation des objectifs : les administrations régionales capables de respecter les délais fixés pour la mise en œuvre des interventions pourront bénéficier d'un soutien supplémentaire du Gouvernement pour le cofinancement des programmes européens. .

En cas d'inertie ou de non-respect des sujets chargés de la mise en œuvre, des mesures seront mises en œuvre pour accélérer encore la mise en œuvre des interventions prioritaires, également par le recours à des pouvoirs de substitution.

Le décret introduit ensuite des mesures d'aménagement et de cohésion territoriale telles que, entre autres :

  • la révision de la réglementation et le financement du fonds de péréquation des infrastructures ;
  • la reconnaissance de l’état de mise en œuvre des contrats de développement institutionnel, ainsi que la revue de la gouvernance institutionnelle et de leurs modalités de mise en œuvre ;
  • l'extension des mesures de simplification et des avantages fiscaux prévus pour la ZES unique également aux zones logistiques simplifiées (ZLS) et l'augmentation du fonds de soutien aux communes marginales à allouer aux consortiums industriels ;
  • des mesures visant à accélérer la mise en œuvre d'interventions de restauration environnementale et de régénération urbaine dans le district de Bagnoli-Coroglio en Campanie et à assurer un soutien technique au commissaire extraordinaire à la valorisation énergétique et à la gestion du cycle des déchets de la région sicilienne ;
  • des mesures visant à garantir les ressources allouées aux communes défavorisées, aux investissements dans les domaines internes destinés au soutien économique en faveur des petites et micro-entreprises et à la création d'infrastructures prioritaires.

Le décret intervient également avec des mesures visant à renforcer l'emploi des catégories de travailleurs les plus défavorisées et dans le Sud en général.

La prime jeunesse est instaurée, qui consiste en l'exonération de 100% des cotisations sociales payées par les employeurs – dans la limite maximale de 500 euros par mois – pendant 2 ans, pour l'embauche de jeunes de moins de 35 ans, des femmes et, dans les régions de l'unique Zone Économique Spéciale du Sud, également des plus de 35 ans qui sont au chômage depuis au moins vingt-quatre mois.

Le décret prévoit également une prime aux femmes en faveur des travailleurs défavorisés, avec l'exonération de 100% des cotisations sociales payées par les employeurs pendant 24 mois maximum – dans la limite maximale de 650 euros par mois – pour chaque travailleur. embauché indéfiniment. La prime s'applique aux femmes de tout âge, avec un traitement plus favorable pour les femmes résidant dans le Sud.

Avec le bonus ZES, la disposition soutient le développement de l'emploi dans l'unique ZES du Sud grâce à un allègement de cotisations de 100% pendant une période maximale de 24 mois dans la limite de 650 pour chaque travailleur embauché, pour les employeurs d'entreprises comptant jusqu'à 15 salariés.

Enfin, des mesures spécifiques sont mises en place concernant :

  • l'enseignement, l'université et la recherche, avec le renouvellement jusqu'au 15 juin des fonctions des 6 147 collaborateurs scolaires embauchés en CDD pour accompagner les projets PNRR et Agenda Sud, grâce à une dotation supplémentaire de 18,5 millions d'euros, et l'accélération du utilisation de ressources, égales à environ 450 millions d'euros, du programme national « École et compétences » 2021-2027, destinées au renforcement des infrastructures sportives, des laboratoires techniques et du mobilier des jardins d'enfants ;
  • des investissements en faveur de la régénération urbaine, de la lutte contre les difficultés socio-économiques et de logement et pour la relance des sites industriels ;
  • la culture, avec l'approbation du Plan d'action pour le « Programme culturel national » ;
  • sécurité, attribuant aux opérations spécifiques du programme « Sécurité pour la légalité 2021-2027 » la qualification d'« opérations d'importance stratégique ».

RÉFORME FISCALE – REVUE DE L'IRPEF ET DE L'IRES

Révision du régime de l'impôt sur le revenu (IRPEF et IRES) (décret législatif – examen préalable)

Le Conseil des ministres, sur proposition du ministre de l'Économie et des Finances Giancarlo Giorgetti, a approuvé, en examen préliminaire, un décret législatif qui, en application de la loi d'habilitation sur la réforme fiscale (loi du 9 août 2023, n. 111), opère la révision globale du régime fiscal des revenus des personnes physiques (IRPEF) et des sociétés et entités (IRES).

– Revenu foncier

La réglementation relative à la détermination des revenus agricoles est modifiée : actuellement ces revenus sont liés exclusivement aux activités agricoles exercées sur la terre. Le nouveau règlement inclut également les activités non axées sur l'exploitation directe de terres agricoles, telles que les « cultures hors-sol » (par exemple les activités hydroponiques), également réalisées dans des bâtiments, relevant de catégories cadastrales spécifiques et dans certaines limites (la partie excédentaire des revenus contribueront à la formation de revenus d'entreprise), et les activités orientées vers la production de biens, y compris immatériels, à travers la culture, l'élevage, la sylviculture qui contribuent à la protection de l'environnement, dans la limite des redevances pour les transferts de marchandises immatriculées ou soumises à immatriculation à la TVA. Par conséquent, les revenus fonciers sont définis comme les biens liés aux propriétés utilisées pour les cultures hors-sol, qui ne produisent donc pas de revenus provenant des bâtiments s'ils ne sont pas loués.

– Revenus d’emploi

Les composantes exclues de la formation du revenu salarial s’élargissent. En particulier, les cotisations et primes versées par l'employeur aux membres de la famille à charge des salariés pour des prestations, y compris sous forme d'assurance, ayant pour objet le risque de non-autosuffisance dans l'accomplissement des actes de la vie quotidienne, ou ayant pour objet objecter au risque de maladies graves.

Par ailleurs, dans l'attente de l'instauration d'un régime fiscal de remplacement du treizième mois de salaire, il est prévu qu'au mois de janvier 2025, une allocation de 100 euros soit versée aux salariés pour lesquels, au cours de l'année 2024, ils réclament conjointement les conditions suivantes :

  • revenu total ne dépassant pas 28 000 euros ;
  • conjoint non séparé et au moins un enfant, tous deux à charge, ou au moins un enfant à charge, lorsque l'autre parent est porté disparu ou n'a pas reconnu l'enfant et que le contribuable n'est pas marié ou, s'il est marié, s'est séparé ultérieurement, ou s'il y a ils sont les enfants adoptés, placés ou affiliés du seul contribuable et celui-ci n'est pas marié ou, s'il est marié, s'est séparé ultérieurement ;
  • impôt brut déterminé sur les revenus du travail (à l'exclusion des pensions et allocations équivalentes), perçus par le travailleur, d'un montant supérieur à celui des retenues dues.

– Revenus d’un travail indépendant

Le principe d'inclusion est introduit comme critère général pour déterminer les revenus d'un travail indépendant (par analogie avec les travailleurs salariés) : les revenus provenant de l'exercice des arts et des professions seront constitués de la différence entre toutes les sommes et valeurs. ​d'une manière générale, tout titre reçu au cours de la période fiscale en relation avec l'activité artistique ou professionnelle et le montant des dépenses engagées au cours de la même période pour l'exercice de l'activité. Par ailleurs, il est prévu qu'outre les cotisations sociales et sociales, soient également exclus de la formation des revenus : les sommes reçues au titre du remboursement des dépenses engagées pour l'exécution d'une mission et facturées au client et la recharge des dépenses. aux autres sujets engagés pour l'usage commun des propriétés utilisées, même de manière promiscuité, pour l'exercice de ces activités et pour les services qui y sont liés.

Le principe de trésorerie est confirmé comme critère d'attribution temporelle des éléments de revenu à la période fiscale (la compensation est donc comptabilisée au moment de la réception et les coûts sont déductibles dans l'exercice au cours duquel la dépense est effectivement encourue), sans préjudice de les exceptions prévues (par exemple pour les amortissements, les loyers et les indemnités de licenciement).

Le régime fiscal distinct est étendu aux plus-values ​​provenant de la cession à titre onéreux de participations dans des associations, sociétés et entités, en tout cas liées à l'activité artistique professionnelle.

Une réglementation spécifique est envisagée relative à la déductibilité des dépenses relatives aux biens et éléments incorporels engagés dans l'exercice des arts et professions.

Le principe de neutralité fiscale est introduit (donc sans réalisation de plus ou moins-values) en référence : aux opérations extraordinaires d'apports, de transformations, de fusions et de scissions relatives aux sociétés entre professionnels ; les apports aux associations sans personnalité juridique constituées entre personnes physiques pour l'exercice en commun des arts et des professions ou en sociétés simples ; apports de positions participatives dans des associations professionnelles ou des entreprises simples dans d'autres associations ou entreprises constituées pour l'exercice en commun des arts et des professions ou dans des entreprises entre professionnels.

Concernant le régime temporel d’application des nouvelles mesures :

  • en ce qui concerne les revenus d'une activité indépendante, l'application est attendue à compter de la période fiscale en cours à la date d'entrée en vigueur du décret ;
  • en ce qui concerne les dépenses engagées pour l'exécution d'une mission et imputées analytiquement au client, il est institué un régime transitoire sur la base duquel jusqu'au 31 décembre 2024 les dispositions en vigueur avant les modifications apportées par le décret, en matière de déductibilité des les dépenses et la concurrence dans la formation des revenus des sommes relatives reçues en remboursement de celles-ci ;
  • en ce qui concerne l'attribution temporelle des indemnités soumises au prélèvement, les nouvelles dispositions sont également applicables pour les périodes fiscales antérieures à celle en cours à la date d'entrée en vigueur du décret, si les déclarations y afférentes, valablement présentées, sont conformes à la nouvelle réglementation. Toutefois, les avis d'imposition et les paiements devenus définitifs restent inchangés.

– Différents revenus

Il est établi que pour les terrains constructibles acquis à la suite d'une donation, le prix d'achat est supposé être celui supporté par le donateur, augmenté de l'impôt sur la donation ainsi que de tout autre coût inhérent ultérieur. En outre, en ce qui concerne la vente de propriétés acquises par donation il y a moins de cinq ans, il est prévu que l'impôt sur les donations ainsi que tout autre coût ultérieur y afférent soient également inclus dans la formation du prix d'achat, par analogie avec ce qui est actuellement envisagé en ce qui concerne les terrains acquis par suite d'héritage.

– Dispositions concernant les revenus professionnels

Une première phase de mise en œuvre de la délégation est réalisée concernant la rationalisation et la simplification des régimes de réalignement des valeurs fiscales sur les valeurs comptables et la modification des critères de détermination des revenus des entreprises.

Concernant la détermination de la base imposable des sociétés et entités commerciales résidentes, afin de rapprocher les valeurs comptables et les valeurs fiscales, le traitement fiscal est modifié :

  • des avoirs éventuels provenant des produits en argent ou en nature obtenus à titre d'apports ou de donations, qui peuvent contribuer à former les revenus exclusivement au cours de l'exercice au cours duquel ils sont perçus ;
  • l'évaluation des inventaires définitifs des travaux, fournitures et services ;
  • différences de taux de change.

En outre, une réglementation est introduite concernant le réalignement des désalignements entre les valeurs fiscales et les valeurs comptables visant à assurer l'homogénéisation des règles des différents régimes de réalignement actuellement existants.

Nous intervenons en matière de transmissions de sociétés réalisées entre sujets résidents et dans l'exercice d'activités commerciales, en introduisant la possibilité pour la société cessionnaire d'opter, dans la déclaration fiscale relative à la période fiscale au cours de laquelle la transmission a lieu, pour l'application d'un impôt de substitution (à payer en une seule solution et dans un délai précis) sur les valeurs supérieures attribuées au bilan aux immobilisations corporelles et incorporelles relatives à l'entreprise reçues et une réglementation inhérente à l'entrée en vigueur est introduite et le régime transitoire lié aux nouvelles dispositions sur le réalignement.

– Autres dispositions

Le régime du report à nouveau des pertes des sociétés résidentes est modifié aux fins de la détermination de la base imposable de l'IRES, intervenant notamment en matière de fusions, scissions, scissions par scission, transferts de participations dans des sociétés et liquidations.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/decreto-coesione/ le Wed, 01 May 2024 06:23:28 +0000.