Kamala Harris partage ses projets pour l’économie américaine

Kamala Harris a pris pour cible Donald Trump samedi, rejetant ouvertement son idée selon laquelle les présidents américains devraient avoir leur mot à dire dans les décisions de la Réserve fédérale.

«Je ne pourrais pas… être plus fortement en désaccord», nous a dit Kamala depuis l'Arizona. Il a clairement indiqué que s’il devenait président, la Fed resterait indépendante. Aucune interférence de l’Ovale.

Les projets économiques de Kamala

A l’approche des élections, Kamala se prépare à abandonner sa politique économique. Il affirme vouloir faire face à la hausse des coûts et renforcer l’économie. Dans ses mots :

"Il sera axé sur l'économie et sur ce que nous devons faire pour réduire les coûts et également renforcer l'économie."

Trump avait dit ceci :

"J'ai gagné beaucoup d'argent, j'ai eu beaucoup de succès et je pense que j'ai un meilleur instinct que, dans de nombreux cas, les gens qui feraient partie de la Réserve fédérale ou du président."

Malgré le récent chaos sur les marchés mondiaux, Kamala est convaincu que la Fed fera sa part. Il ne stresse pas pour la suite.

"Comme nous le savons, il y a eu quelques turbulences sur les marchés mondiaux cette semaine, mais il semble que la situation se soit stabilisée et nous verrons quelles décisions ils prendront ensuite", a -t-il ajouté.

Trump se souvenait de la façon dont il avait traité Powell lorsque la Fed avait augmenté ses taux d’intérêt. Il a toujours voulu plus de contrôle, mais Powell, comme Kamala, estime que la Fed doit rester indépendante.

L'objectif de Powell est de garder la politique en dehors des décisions de la Fed, en se concentrant uniquement sur ce qui est le mieux pour la santé à long terme de l'économie américaine.

Joe Biden n’a pas non plus tenté d’influencer la Fed, même si Powell reçoit parfois des critiques de la part du public. Après les montagnes russes du marché de cette semaine, certains investisseurs réclament des baisses de taux plus rapides.

Powell, cependant, attendra jusqu'à ce qu'il soit sûr que l'économie est sur la bonne voie pour atteindre l'objectif d'inflation de 2 % avant de procéder à des réductions.