Parce que les soins de santé seront sains pour les groupes privés. Rapport Mediobanca

Parce que les soins de santé seront sains pour les groupes privés. Rapport Mediobanca

Le décret et le projet de loi anti-liste d'attente promettent de redonner du prestige aux soins de santé publics au détriment des soins de santé privés, mais selon un rapport de Mediobanca, il est "raisonnable de s'attendre à une augmentation de la charge du personnel de santé privé dans un avenir proche". Faits, chiffres et prédictions

Le ministre de la Santé, Orazio Schillaci, affirme que les ressources pour réduire les listes d'attente des établissements de santé comme le prévoit le décret et le projet de loi adopté cette semaine sont là et affirme également que, grâce aux règles approuvées, "il y aura un mineur recours au secteur privé qui sera donc pénalisé et au secteur public renforcé".

Toutefois, selon le dernier rapport sur les principaux opérateurs privés de soins de santé en Italie, de l'Aire de Recherche Mediobanca, il est « raisonnable de s'attendre, dans un avenir proche, à une augmentation du poids des opérateurs privés de soins de santé dont le chiffre d'affaires dans notre pays est déjà estimé. à environ 70 milliards, soit 40% des effectifs globaux du secteur".

Il convient également de noter qu'à la fin de 2022, l'Italie comptait 29 354 établissements de santé actifs (57 % privés et 43 % publics), en hausse de 3 272 unités par rapport à 2010.

DES REVENUS PRIVÉS EN HAUSSE

En mettant à jour le rapport sur les principaux opérateurs privés de soins de santé en Italie, le Domaine de Recherche Mediobanca a analysé les principaux groupes avec un chiffre d'affaires individuel supérieur à 100 millions d'euros et des premières données pour 2023 il est ressorti que pour les opérateurs privés examinés, on attend « un chiffre d'affaires global ». croissance de +5,5% ».

De plus, on s’attend à ce que cette augmentation présente des variations différentes selon les secteurs considérés. Notamment, "-4,0% pour le diagnostic, +4,1% pour la réadaptation, +5,7% pour les soins hospitaliers et +14,0% pour les gestionnaires d'établissements pour personnes âgées, avec le retour à la pleine saturation des RSA italiens attendu d'ici 2024".

Enfin, « la comparaison entre l'augmentation de 5,5% estimée par le Domaine de Recherche Mediobanca et le +1,7% marqué par les dépenses accréditées détectables par le dernier Def – affirme le rapport – nous permet d'établir que la variation du chiffre d'affaires global de l'entreprise est motivée par l’augmentation des services de santé payés de leur poche par les citoyens ».

LES PATIENTS PAYENT (DEPUIS DES ANNÉES) DE LEUR POCHE

Mais les prévisions pour 2023 suivent une tendance déjà amorcée depuis quelque temps. Selon le rapport, en effet, en 2022, les 31 opérateurs privés de santé examinés ont totalisé des revenus de 10,6 milliards d'euros, en hausse de 2,7% par rapport à 2021 et de 8,7% par rapport à 2019. Ces variations sont à comparer avec la baisse de 6,6% enregistrée en 2020, due à la suspension partielle des activités de santé, et avec le rebond de 14,5% intervenu en 2021.

Dans le détail, les opérateurs de diagnostic ont connu une croissance de 22,3% par rapport à 2019, grâce à la demande exceptionnelle d'écouvillons et de tests moléculaires pendant la pandémie, dont la solution a en fait entraîné une baisse des revenus de 8,1% par rapport à 2021 ; Viennent ensuite les exploitants d'hôpitaux (+10 % par rapport à 2019) et les gestionnaires de RSA (+4,1 %). Ces derniers ont bénéficié de l’augmentation du taux d’occupation des lits dans les RSA (en moyenne supérieur à 90 %) et de l’ouverture de nouveaux établissements qui s’est poursuivie même pendant la pandémie. La reprise ne s’est toutefois pas concrétisée pour les acteurs de la réadaptation (-0,4% par rapport à 2019).

La rentabilité globale, toujours inférieure aux niveaux d’avant la pandémie, a subi un nouveau revers en 2022, impactée par l’inflation.

LE POIDS DE LA VIEILLESSE SUR LES DÉPENSES PUBLIQUES DE SANTÉ

Un autre facteur affectera également l’avenir des soins de santé publics et privés : le vieillissement constant de la population. Les statistiques internationales citées par le rapport soulignent en effet que « dans la zone OCDE, l'incidence des plus de 65 ans sur l'ensemble est passée de 7,6 % en 1950 à 18 % en 2022, avec une prévision d'atteindre 26,4 % en 2060 ». ".

Notre pays, en particulier, "avec 23,9%, a une valeur bien supérieure à la moyenne de l'OCDE (derrière seulement le Japon avec 29%), qui devrait atteindre 33,4% d'ici 2060".

Par ailleurs, « toujours dans la zone OCDE, l'espérance de vie à la naissance a augmenté de plus de 10 ans entre 1970 et 2022 et en Italie elle s'élève à 82,6 ans, avec un taux de natalité de 1,25 enfant par femme, parmi les valeurs les plus basses au monde. ".

PIB ET DÉPENSES DE SANTÉ PUBLIQUE DANS LE MONDE…

C'est pourquoi, face à une demande croissante de services due à la dynamique démographique, le Domaine de Recherche Mediobanca envisage « d'aplatir l'impact des dépenses publiques de santé sur le PIB ».

Pour les pays de l'OCDE, précise le rapport, les dépenses moyennes de santé par habitant, la somme des composantes publique et privée, s'élevaient à 4 986 dollars en 2022 et 9,2% du PIB. En comparaison internationale, les États-Unis ressortent avec 16,6% du PIB (12,6 mille dollars par habitant), suivis par l'Allemagne (12,7%) et la France (12,1%).

…ET EN ITALIE

L'Italie se situe cependant en dessous de la moyenne, tant en termes par habitant, avec 4 300 dollars, qu'en termes de PIB (9,0 %). Pour égaler l'incidence atteinte en Allemagne, selon le Domaine de recherche Mediobanca, l'Italie devrait augmenter ses dépenses de santé de 77 milliards d'euros, qui deviendraient 65 milliards en prenant la France comme référence. Par rapport aux seules dépenses publiques de santé, notre pays représente en 2022 6,8% du PIB derrière l'Espagne (7,3%), le Royaume-Uni (9,3%), la France (10,3%) et l'Allemagne (10,9%).

En 2023, l'Italie s'est élevée à 6,3%, avec une prévision de hausse à 6,4% en 2024. En valeur absolue, les dépenses publiques italiennes de santé ont augmenté aux prix courants de 78,5 milliards fin 2002 à 131,7 milliards d'euros en 2022 et, selon les données prévisionnelles, il est tombé à 131,1 milliards en 2023.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/sanita/perche-la-sanita-sara-salutare-per-i-gruppi-privati-report-mediobanca/ le Fri, 07 Jun 2024 09:01:50 +0000.