Tous les pas doux de la BCE

Tous les pas doux de la BCE

BCE : ajustement modéré du rythme du Pepp, les décisions importantes en décembre. Le commentaire d'Antonio Cesarano, le stratège mondial en chef d'Intermonte

Voici les principaux points de la réunion de la BCE d'hier :

  • Révision à la hausse des estimations de croissance et d'inflation, notamment 2021 et 2022
  • Baisse « modérée » du rythme des achats de Pepp (pour le quatrième trimestre) par rapport aux deuxième et troisième trimestres, où la BCE avait plutôt accéléré
    • Décision unanime sur la question Pepp
    • Décision à comprendre comme un recalibrage et non comme un tapering. Lagarde a littéralement déclaré "La dame n'est pas effilée", paraphrasant la célèbre phrase de Thatcher de 1980 "La dame n'est pas pour tourner" (je n'inverse pas le cours)
  • Aucune discussion sur la façon de changer l'ensemble d'outils de politique monétaire, reportant tout à la réunion du 16 décembre
  • L'inflation reste définie comme transitoire.

Sur ce point, lorsqu'on lui a demandé si la BCE observait la hausse marquée des anticipations d'inflation des marchés (à 5 ans à 5 ans tirés des prix des swaps d'inflation), Lagarde a répondu qu'elles sont suivies avec un vaste ensemble de données qui pour le moment ne suscitent pas d'inquiétude sur l'inflation, mais avec une attention aux risques, en particulier ceux de traduire la hausse des prix à la consommation en une hausse marquée des salaires.

À cet égard, Lagarde a rappelé l'accent mis sur les résultats des négociations connexes au cours de l'automne

EN RÉSUMÉ

Hier, la BCE n'a fait qu'un petit ajustement au rythme du Pepp, sans bouleverser le plan d'achat pour l'instant jusqu'à la fin de l'année, reportant les décisions les plus importantes à la réunion du 16 décembre, continuant à considérer la phase d'inflation transitoire, attribuant à quatre facteurs principaux :

  1. Hausse du prix du pétrole
  2. TVA allemande rétablie à son niveau ordinaire
  3. Effet de comparaison dû au report des soldes d'été en 2020
  4. Goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement

La baisse brutale redoutée du rythme de réduction des achats de Pepp (par une minorité du consensus) a donc été évitée et par conséquent le spread italien reprend son souffle, se rapprochant du bas de la fourchette 100/110bps.

L'attention se porte donc progressivement sur les prochaines données sur l'inflation de l'euro (1er octobre) ainsi que sur l'avancement des négociations salariales à l'automne, avant la réunion susmentionnée de la BCE en décembre.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/che-cosa-non-ha-deciso-la-bce/ le Fri, 10 Sep 2021 05:24:09 +0000.