Comment gérer les avalanches de touristes ?

Comment gérer les avalanches de touristes ?

Le cas de Santorin, les touristes et les comparaisons. L'avis de Battista Falconi

Santorin n'est que la dernière destination touristique à avoir décidé de se protéger et d'éloigner la masse des visiteurs, elle fait suite à une longue liste de lieux – les Cinque Terre, Venise, Everest… – qui ont adopté des mesures similaires face à la non-durabilité. , cette fois le terme répond pleinement aux quantités excessives de personnes concentrées dans le même espace et au même moment. Le fait est simple et objectif : si le nombre de voitures qui se pressent dans les rues très étroites et sinueuses de la côte amalfitaine ou de personnes qui s'attendent à parcourir la Via dell'Amore ou à entrer dans les Offices est excessif, un entonnoir, un bouchon , se crée, une file d’attente aux ralentissements exaspérants.

C'est le résultat d'un processus qui remonte à plusieurs décennies, le tourisme de masse qui a pour contribution économique l'augmentation de la disponibilité d'un nombre croissant d'individus, non seulement du monde dit avancé, qui peuvent se permettre de voyager. le monde est terraqué, traversé par la diffusion de certains systèmes, eux aussi en crise, qui baissent le prix de l'offre pour répondre à la demande croissante. Mais le fait le plus significatif est d’ordre culturel : avec plus d’argent et plus de moyens viennent aussi plus de besoins, plus de désirs. Et celle de voir le monde est une des plus instinctives, primordiales.

Il y a toujours eu des voyageurs : pèlerins, intellectuels, explorateurs. Seulement que tant qu'ils étaient des élites limitées, ceux qui allaient d'un endroit à un autre pouvaient aussi prendre le mauvais chemin ou même aller dans la direction opposée à celle attendue, découvrant ainsi de nouvelles routes et de nouveaux continents. Aujourd’hui, cependant, la contrainte de répétition repose sur des modèles absolument mondialisés, nous voulons tous prendre exactement le même selfie là où des milliers de personnes l’ont pris avant nous, nous le montrant sur les réseaux sociaux. Et donc des destinations extrêmes, des glaces polaires, des sommets de plus en plus hauts, des destinations exotiques que l'on n'aurait autrefois envisagées qu'en cas d'expulsion punitive, dans lesquelles on retrouvera surtout une chaleur suffocante et des conditions d'hygiène improbables.

La curiosité est que le tourisme de masse est combattu par des mesures restrictives et dissuasives, dans un consensus presque général, tandis que lorsqu'il est proposé de ralentir les mouvements migratoires, une opposition vibrante surgit, qui défend le droit d'aller là où l'on vit le mieux. Il est facile de dire qu'il s'agit d'un besoin à respecter, voire à satisfaire, alors que celui de bouger pour le plaisir, le plaisir et la récréation est une aspiration facultative et donc renonçable. Mais il n’en est pas du tout ainsi et les deux mouvements répondent à une logique unique, celle du désir transformé en droit, de la prétention ou de l’illusion que les conditions naturelles et de naissance sont accessoires et que chacun de nous peut être qui, comment et où. il veut.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/crisi-turisti-santorini/ le Fri, 02 Aug 2024 06:21:53 +0000.