Inps pensions, ce que la Cour constitutionnelle a décidé

Inps pensions, ce que la Cour constitutionnelle a décidé

L'arrêt de la Cour constitutionnelle sur les "réductions relatives à l'égalisation des pensions INPS brutes" (à partir de 1540 euros / mois / brut à la hausse) et sur la "contribution de solidarité obligatoire" pour les pensions brutes supérieures à 100 000 euros / an. L'intervention de Michele Poerio et Stefanio Biasioli

Et voila! La Cour constitutionnelle a examiné il y a deux jours les questions de légitimité constitutionnelle soulevées par la Cour de Milan et par plusieurs sections régionales de la Cour des comptes (dont Frioul-Vénétie Julienne, Latium, Sardaigne et Toscane) en relation avec les réductions prévues des dépenses de sécurité sociale par la loi 145/2018 (article 1, ch.261 à 268).

En d'autres termes, «les coupes liées à l'égalisation des pensions INPS brutes» (à partir de 1540 euros / mois / brut à la hausse) et une «contribution de solidarité obligatoire» pour les pensions brutes supérieures à 100 000 euros / an.

Peu de lecteurs se souviendront que la non-réévaluation était prévue pour 3 ans (2019-2020-2021) alors que le «vol» relatif à la contribution de solidarité était même prévu pour 5 ans (de 2019 à 2023) soit pour une période de deux ans dépassant la durée de la loi de finances triennale.

Ce sont des coupes prévues pour la énième fois, c'est-à-dire une piqûre qui a frappé à plusieurs reprises les «riches retraités» ces vingt dernières années!

Des retraités riches? Pensez-vous qu'aujourd'hui, une pension brute supérieure à 5 fois le minimum INPS est une pension riche? Pas vous, mais la Cour constitutionnelle oui.

Dans le communiqué du 22 octobre, il les a tous définis comme "de grande valeur". Des rumeurs nous ont dit que la décision de la Cour avait été prise après une discussion prolongée et pacifique. C'était peut-être serein, mais la décision finale (voir le communiqué de presse de la Cour) était «à la Pilates».

La Cour a, en effet, jugé «le refroidissement de la péréquation légitime, car raisonnable et proportionné».

Comprenez vous? "Raisonnable et proportionné". Raisonnable face à quoi? Du montant de la pension brute ou des besoins des trous sociaux de l'INPS? En proportion de quoi?
À des fins obscures d'utilisation de l'argent lié à des réévaluations très partielles / non-réévaluations, de l'argent peut-être utilisé pour les revenus de la citoyenneté et en tout cas soustrait du budget de la sécurité sociale de l'INPS?

Mais ça ne s'arrête pas là.

La déclaration de la Cour constitutionnelle poursuit: "La contribution de solidarité a également été considérée comme légitime, mais pas pour la durée de cinq ans, car elle était excessive par rapport à l'horizon de trois ans du budget de l'Etat".

Ici, l'attitude Pilate de la Consulta atteint son maximum.

Il est évident qu'une norme économique (positive et surtout négative) ne peut pas réduire les retraites pour la période de deux ans qui va au-delà de l'année 2021, compte tenu de la durée de trois ans (2019-2020-2021) du budget de l'État. Norme évidemment absurde. Mais il n'aurait pas fallu la Cour constitutionnelle pour le sanctionner. Il aurait suffi à Mattarella (ou à quiconque pour lui, au Quirinale) de s'en apercevoir, d'annuler les coupes pour la période de deux ans 2022-2023.

Quoi qu'il en soit, c'est l'Italie aujourd'hui.

Une Italie dans laquelle la Cour constitutionnelle se refuse (arrêts à partir de 2015) et dans laquelle, surtout, la même Cour se moque des articles 3,36,38 et 53 de la Constitution, violant les droits des retraités. Les droits à payer, mois après mois, une pension correctement constituée et certifiée par l'INPS, selon les documents en possession de chaque retraité individuel.

C'est l'Italie aujourd'hui.

Une Italie dans laquelle les revenus de la citoyenneté sont donnés aux «chiens et cochons» (même aux prisonniers, truands et fraudeurs fiscaux) et les suspects habituels sont massacrés pour la énième fois en 20 ans. Ceux qui ne peuvent échapper aux autorités fiscales et à la pince de l'INPS.

Nous, pour un commentaire analytique sur la décision, attendrons la sentence, qui sera déposée dans les semaines à venir.

Nous l'analyserons calmement puis nous terminerons notre réflexion.

Quaero et non invenio, meliora tempora (Diogène).

Il y aura également un juge à Berlin. Bien que «ce juge» ait jusqu'à présent été très proche du sien.

Michele Poerio – Secrétaire générale de CONFEDIR et présidente nationale de la FEDERSPeV

Stefano Biasioli – Ancien Président CONFEDIR Secrétaire de l'APS LEONIDA


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/pensioni-inps-che-cosa-ha-deciso-la-corte-costituzionale/ le Fri, 23 Oct 2020 07:51:24 +0000.