La guerre russo-ukrainienne selon les renseignements

La guerre russo-ukrainienne selon les renseignements

Quelles sont les prédictions du renseignement sur la guerre russo-ukrainienne ? L'article de Giuseppe Gagliano

Que dit la presse internationale des prédictions relatives à la guerre en Ukraine ? Et que dit l'Intelligence à ce sujet ?

La directrice du renseignement national américain, Avril Haines, a récemment eu l'occasion d'exprimer son pessimisme compréhensible quant à l'issue positive à court terme de la guerre et, deuxièmement, de souligner tout aussi raisonnablement que le conflit sera très long. Selon les réflexions du directeur du Renseignement national, le président russe entend conquérir une grande partie de l'Ukraine et surtout vous avez montré que vous êtes très déterminé à atteindre ses principaux objectifs. En raison précisément de l'issue incertaine de la guerre, il est difficile de nier que Moscou recourra à la fois à la guerre hybride et surtout au blocage de l'approvisionnement énergétique en Europe (ce qui contribuera certainement à rendre la situation dans certains pays européens très difficile et non même dramatique).

Ces réflexions peuvent sembler profondes mais en réalité elles reflètent pleinement celles mûries par le directeur de la CIA, William Burns, et par Scott Berrier de la Defense Intelligence Agency (DIA) en avril. Et ils ne diffèrent pas substantiellement de ceux du secrétaire d'État Anthony Blinken ou du secrétaire à la Défense Austin. En effet, il semble qu'il existe une profonde synergie entre les agences de renseignement américaines et l'exécutif présidentiel.

Cependant, ce sain réalisme tranche nettement et nettement avec les analyses optimistes développées par de nombreux analystes locaux et, plus généralement européens, concernant le blocage des approvisionnements énergétiques russes qui affectera l'Europe et notamment la France, l'Allemagne et l'Italie.

En effet, de nombreux analystes ont considérablement sous-estimé l'impact que la panne du Nord Stream aura sur nos infrastructures énergétiques. Ce qui est tout à fait certain, c'est que le pays européen qui subira certainement le moins de dégâts sera la France grâce à ses centrales nucléaires.

Quant au front du renseignement russe, il y a des nouvelles. Une rencontre a récemment eu lieu entre le chef du renseignement biélorusse Ivan Tertel et celui du renseignement extérieur russe – le célèbre SVR – Sergei Naryshkin. Le thème de la rencontre est la guerre en Ukraine mais aussi et surtout le partage d'informations. En fait, les services secrets russes ont toujours collaboré avec le S.V. R et avec le FSB.

En effet, le renseignement russe collecte des informations à la fois en Pologne et en Ukraine, tandis que la Biélorussie partage avec le renseignement russe des analyses, des scénarios et des informations relatives aux choix stratégiques de l'OTAN. Cette collaboration ne doit cependant pas faire illusion sur le fait que les services secrets russes font tout pour avoir un impact très significatif sur les choix politiques du premier ministre biélorusse. Naturellement, le Premier ministre biélorusse est conscient de cette influence et le fait qu'il ait confié à Tertel la responsabilité du renseignement biélorusse n'était pas un choix fortuit mais visait à rendre le renseignement biélorusse indépendant du renseignement russe. Ou du moins tâtonné pour le rendre autonome.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/mondo/la-guerra-russia-ucraina-secondo-le-intelligence/ le Tue, 12 Jul 2022 12:44:26 +0000.