Le Canada bloquera-t-il les universitaires chinois ?

Le Canada bloquera-t-il les universitaires chinois ?

Au Canada, un juge a interdit à un doctorant chinois d'entrer dans le pays, craignant qu'il ne mène des activités d'espionnage.

Dans un événement sans précédent qui pourrait avoir des répercussions considérables, un juge au Canada a empêché un doctorant chinois d'entrer dans le pays, craignant qu'il ne soit amené à mener des activités d'espionnage pour le compte du gouvernement chinois. Les experts juridiques suggèrent que cette affaire pourrait avoir des répercussions dans les universités canadiennes et potentiellement nord-américaines.

LE CAS DE YUEKANG LI AU CANADA

Au centre de cette controverse se trouve Yuekang Li, un ressortissant chinois accepté au programme de doctorat en génie mécanique et mécatronique de l'Université de Waterloo. Dans sa candidature, Li a exprimé son intention de retourner en Chine après avoir obtenu son doctorat pour contribuer à l'amélioration du système de santé publique de son pays. Cependant, sa demande de visa d'étudiant de troisième cycle a été rejetée par un fonctionnaire d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), l'organisme gouvernemental chargé d'approuver les visas.

L'interdiction de territoire de Li au Canada aurait été justifiée par le responsable d'IRCC sur la base de l'intérêt du candidat pour la microfluidique, un domaine spécialisé de la nanotechnologie ayant des applications dans l'industrie biopharmaceutique. Le responsable d'IRCC a exprimé ses inquiétudes quant au recours croissant du gouvernement chinois à des étudiants et des chercheurs comme « collecteurs d'informations non conventionnelles ». Dans de nombreux cas, des étudiants et des chercheurs chinois ont été autorisés à opérer à l'étranger dans le but de recueillir des renseignements au profit du secteur militaro-industriel chinois.

Li a immédiatement fait appel de cette décision et a porté l'affaire devant la Cour fédérale. Ses avocats ont fait valoir que le refus de visa reposait sur une interprétation trop large de l'espionnage et sur de simples conjectures plutôt que sur des preuves concrètes. Cependant, le 22 décembre, le juge en chef de la Cour fédérale, Paul Crampton, s'est prononcé en faveur d'IRCC.

« ESPIONNAGE NON CONVENTIONNEL »

Dans sa décision, publiée la semaine dernière, le juge a souscrit à l'évaluation d'IRCC, qualifiant la proposition de recherche de Li à l'Université de Waterloo d'"espionnage non conventionnel" potentiel. Il a décrit la Chine comme un « acteur hostile », soulignant le recours croissant à des méthodes non conventionnelles pour acquérir des informations sensibles au Canada ou à l'étranger qui sont contraires aux intérêts canadiens.

Selon le juge Crampton, la définition juridique canadienne de l'espionnage doit évoluer pour refléter cette nouvelle réalité.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/mondo/canada-divieto-studente-cinese-spionaggio/ le Wed, 10 Jan 2024 06:40:48 +0000.