Qui sont les Berlusconiens qui déçoivent Berlusconi dans la course au Quirinale

Qui sont les Berlusconiens qui déçoivent Berlusconi dans la course au Quirinale

Mauvaise nouvelle pour Berlusconi de la Chronique de la course au Quirinal. Les rayures de Damato

L'ombre du Torrino del Quirinale s'étend de plus en plus sur la politique. Il n'y a pas de nouvelle, de déclaration, de fond qui ne se prête à une lecture quirinale, de fait, pour ou contre telle ou telle hypothèse de candidature à la succession de Sergio Mattarella fin janvier.

Oui, car ils sont toujours sur le terrain des hypothèses, puisque personne n'a encore osé – du moins parmi les hommes politiques en vue et plus quirinabiles – se proposer explicitement : pas même Silvio Berlusconi. Ce qui domine d'ailleurs tout le monde dans l'imaginaire de ceux qui le voudraient au sommet de l'Etat et de ceux qui ne voudraient même pas en entendre parler, comme le réalisateur Maurizio Molinari s'est empressé de le faire hier sur une République, pourtant désormais décalfarisée. Qui a écrit, dans l'éditorial ci-dessus l'habituel du "fondateur" désormais repris par des arguments à dominante philosophique : "La seule hypothèse de l'élection de l'ancien premier ministre Silvio Berlusconi à la Colline – une figure très controversée pour les scandales qui ont eu lui protagoniste – décrit le risque d'un retour en arrière sensationnel à la fois sur la stabilité interne et sur la crédibilité internationale ”.

Marco Travaglio aura été satisfait, qui dans son Fatto Quotidiano traite souvent la Repubblica di carta comme un journal désormais semi-ibérique. Et qui est encore obsédé le jour par l'idée que Berlusconi peut vraiment arriver à gravir la Colline – avec une gigantesque "campagne acquise" de parlementaires inutilement signalée par Fatto lui-même aux procureurs – et la nuit par l'idée qu'au Quirinale allez plutôt Draghi.

De ces derniers, à la place de Mattarella, entendez quels sont les effets les plus immédiats redoutés par le journal Travaglio avec un rappel en première page presque placé en ouverture : "Crise gérée par les forceurs de Brunetta & Casellati". Brunetta du plus ancien ministre deviendrait Premier ministre, en attendant que le nouveau soit nommé – qui sait pourquoi – par le président suppléant de la République Casellati, en fait. Evidemment Travaglio redoute aussi une prolongation de l'élection présidentielle telle que Casellati remplacera Mattarella expiré le 2 février et aussi le chef de l'Etat élu par la suite pour consulter et nommer un nouveau Premier ministre, confirmant peut-être l'ami du parti qui a déjà élu domicile. au Palazzo Chigi pour des raisons d'ancienneté.

Le Corriere della Sera a demandé à Brunetta dans un titre de première page, avec une interview de Monica Guerzoni, si Draghi pourra se rendre au Quirinal, où Berlusconi ne veut pas de lui. « Il faut que les partis le disent », a répondu le ministre de la Force, ajoutant comme élément d'évaluation ou prévision de renforcement de cette candidature qu'il n'y aurait pas de danger d'élections anticipées. Ce que les parlementaires craignent naturellement comme des dindes la veille de Noël.

J'imagine la déception pour le moins de Berlusconi en lisant « sa » Brunetta qui soutient en réalité Draghi au Quirinale comme ses amis du Il Foglio avec deux titres au-dessus des articles du réalisateur Claudio Cerasa et du fondateur Giuliano Ferrara. Je ne vous dirai pas ce que la nouvelle de la rencontre de Giorgia Meloni avec l'actuelle vice-présidente de la région Lombardie Letizia Moratti, aussitôt projetée par Repubblica sur la course au Quirinal, aura procuré à Berlusconi : un coup au Chevalier peut-être pire que le invitation du même ami et député Vittorio Sgarbi, formulée par l'une de ses chaînes de télévision, à parrainer Draghi, plutôt que de le clouer au Palazzo Chigi comme sur une croix, attendant ensuite sa gratitude avec une nomination bien méritée en tant que sénateur pour la vie. Comme Giuseppe Saragat l'a fait – je m'en souviens – avec Giovanni Leone après son élection à la présidence de la République, en 1964, dans une compétition dont Leone lui-même, candidat de la DC, s'était volontairement retiré. Mais Leone, élu sept ans plus tard, avait 56 ans en 1964, contre 85 aujourd'hui pour Berlusconi.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/mondo/chi-sono-i-berlusconiani-che-deludono-berlusconi-nella-corsa-al-quirinale/ le Mon, 20 Dec 2021 06:04:50 +0000.