Résistance pro-Hamas ? Une place, deux étages

Résistance pro-Hamas ? Une place, deux étages

La présence, lors de la manifestation du 25 avril, de slogans pro-Hamas en soutien au terrorisme paraît presque ridicule dans un jour comme celui-ci, où le concept de Résistance se rapproche de celui de barbarie et de violence. La Brigade et le Hamas : une place, deux histoires

Ce matin, j'étais à Porta San Paolo. J'étais là en tant que membre de la Communauté juive de Rome pour me souvenir, le jour de la Libération, de la participation à la guerre contre le fascisme nazi de la Brigade juive, l'unité militaire formée pendant la Seconde Guerre mondiale par des volontaires juifs résidant en Palestine mandataire et une partie de l'armée britannique.

Déjà en décembre 1940, le ministère de l'Afrique italienne notait la naissance en Palestine d'une unité composée exclusivement de volontaires juifs, destinés à être employés au Proche-Orient en dehors du territoire, pour éviter les frictions avec l'élément arabe présent.

Les Britanniques l’avaient créée par opposition à la Force de défense spéciale palestinienne, déjà créée il y a quelque temps, composée à parts égales d’Arabes et de Juifs et chargée de tâches de sécurité.

Le 31 janvier 1943, le Tripoli Times, journal de la VIIIe armée britannique, rapporte la libération de Tripoli en rapportant la nouvelle du premier service religieux célébré dans la synagogue de la ville, par le général de brigade Frederick Kisch, ancien membre de l'Agence juive, ensemble avec Major Rabinowitz, rabbin des forces armées du Moyen-Orient. Les troupes, accueillies par le grand rabbin de Tripoli Aldo Lattes, étaient dirigées par le major CJ O'Shaughnessy.

Bien que la présence de compagnies auxiliaires composées de Juifs dans l'armée britannique soit attestée, il faudra attendre le 31 octobre 1944 pour que trois bataillons entièrement équipés, constitués sous le nom de Brigade juive, faisant toujours partie de l'armée britannique, soient prêts à quitter Burg el Arabe, dans l'actuel Émirats arabes unis, pour l'Italie. Ici, ils ont débarqué le 5 novembre à Tarente, pour ensuite continuer vers Fiuggi, commandé par le général Ernest Frank Benjamin, représentant l'esprit de liberté et de victoire contre la dictature nazi-fasciste. Ils participèrent à de nombreuses batailles et la mémoire de leurs morts est conservée au cimetière de Piangipane, dans la province de Ravenne.

Ironiquement, l’Italie avait déjà accueilli le grand mufti Amīn al-Husaynī, la personnalité la plus importante du monde arabe et musulman, arrivé à Rome en octobre 1941 fuyant la Palestine pour avoir déclaré la guerre ouverte à l’Angleterre et aux Juifs. Une prime de 25 000 £ avait été émise contre lui. L’Italie et l’Allemagne l’ont accueilli comme un pion utile pour la conquête du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord et pour les plans d’extermination des Juifs.

Aujourd’hui, la même histoire s’est reproduite sur cette place de Rome. D'un côté les drapeaux de la Brigade juive et de l'autre, séparés par un cordon policier, ceux palestiniens faisant l'éloge du Hamas.

La présence de slogans en faveur du terrorisme semble presque ridicule dans un jour comme celui-ci, où le concept de Résistance se rapproche de celui de barbarie et de violence. À moins que le message ne soit de reprendre ce que Hussein avait promis de faire par l’intermédiaire d’Hitler, en le déclinant : la destruction d’Israël en tant qu’État juif. Si quelqu'un l'avait raconté le 25 avril 1945, les vrais partisans n'auraient pas su s'ils devaient pleurer ou rire.


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/mondo/resistenza-pro-hamas-una-piazza-due-storie/ le Thu, 25 Apr 2024 16:07:17 +0000.