Le roi de Jordanie devrait rejeter le projet de loi sur la cybercriminalité du pays

Le roi de Jordanie devrait rejeter le projet de loi sur la cybercriminalité du pays

Le parlement jordanien a récemment adopté une nouvelle loi sur la cybercriminalité qui restreindra sévèrement les droits humains individuels dans tout le pays. Alors que la loi se dirige maintenant vers le Sénat jordanien et le roi Abdallah II de Jordanie pour approbation finale, l'EFF et 18 autres organisations de la société civile ont écrit au roi de Jordanie pour demander le rejet du projet de loi 2023 sur la cybercriminalité du pays.

La loi a été promulguée à la hâte et sans examen suffisant de ses aspects juridiques, de ses implications sociales et de son impact sur les droits de l'homme. Plus précisément, il impose des peines d'emprisonnement et de lourdes amendes pour des crimes vagues et non spécifiés tels que "l'atteinte à la personnalité", "la diffusion de fausses nouvelles" et le "blasphème".

Le projet de loi sur la cybercriminalité accorde également un pouvoir illimité au procureur et à l'autorité exécutive pour bloquer les plateformes de médias sociaux et émettre des ordonnances pour contrôler leur contenu sans qu'une décision judiciaire soit nécessaire, limitant l'accès à des plateformes spécifiques en Jordanie. En outre, la loi impose des restrictions au cryptage et à l'anonymat dans les communications numériques, empêchant les individus de protéger leur droit à la liberté d'opinion et d'expression et leur droit à la vie privée.

Nous exhortons le roi de Jordanie à rejeter la loi de 2023 sur la cybercriminalité jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de consultations sur ses dispositions avec les individus, la société civile et les partis politiques pour garantir sa conformité avec les droits de l'homme et remédier aux lacunes existantes.

La lettre continue :

La loi dans sa forme actuelle – avec sa terminologie vaguement définie et ouverte à l'interprétation – deviendra inévitablement un outil pour poursuivre des individus innocents pour leur discours en ligne.

Nous pensons que de nombreuses dispositions de la loi autorisent une détention provisoire injuste ou inutile et ne garantissent pas les droits des personnes concernées. Cela constitue une violation de l'article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui stipule que "toute personne victime d'une arrestation ou d'une détention illégale a un droit exécutoire à réparation".


Cet article est une traduction automatique d’un post publié sur le site d’Electronic Frontier Foundation à l’URL https://www.eff.org/deeplinks/2023/08/jordans-king-should-reject-countrys-draft-cybercrime-law le Mon, 14 Aug 2023 14:47:28 +0000.