Mus en fabula

(… qui serait alors un CQFD des deux posts précédents, mais on ne le numérote pas …)

Ex multis , celui -ci .

Je me souviens de l'aboutissement de ses suggestions tactiques : imprimer, en utilisant les graphiques de mon blog, mais strictement sans le citer (que les gens n'arrivent jamais ici !), de nombreux tracts portant la Veritah à distribuer à divers nains et danseurs à travers l'Italie, avec une sorte d'activisme de "dernière génération", ou peut-être de "Témoins de Jéhovah", qui (ainsi disait-on) aurait soulevé un mouvement d'opinion en bouleversant l'équilibre politique du pays en vue des élections générales de 2013. le fameux "mouvement d'en bas" , l'un des deux mythes perdants de cette saison (l'autre étant l'éternel "Comité de libération nationale" qui aborde les vraies priorités d'un point de vue transversal).

Vérité, que de conneries se disent en ton nom !

Je le voyais un peu différemment : à l'époque on était beaucoup moins, et il me semblait qu'il y avait une foule ici, où il y avait ceux qui pouvaient soutenir dialectiquement un débat, où il y avait ceux qui pouvaient en faire le Débat. Déployer autant de possédés dans les tranchées des 150 000 bars italiens pour s'effondrer dans des attaques désespérées contre la boisson gazeuse blanche contre les auctoritas d'Oscar Giannino ou Tg1 m'a semblé une entreprise futile et vaine, qui n'aurait rien apporté en termes de construction d'un lueur de conscience. Et, de fait, même si les historiens l'ignorent, on sait où est née ce que les canailles appellent « la souveraineté ». Ici:

où nous avions atteint une masse critique, et non pas en poursuivant un hypothétique 51% de notoriété à dépenser, on ne sait pas trop comment, mais en s'impliquant devant un public vaste, certes, mais qualifié (bien que composé d'imbéciles – mais ils ne le savaient pas !) ceux qu'ils deviendraient plus tard des acteurs de premier plan sur la scène politique nationale (et je pense qu'ils ne le savaient pas non plus, et peut-être nous non plus).

Cela me rend tendre de repenser à cette période.

C'était la période des petites leçons ( rectius : petites leçons) sur la politique (toutes encore lisibles dans les commentaires de ce blog : il suffit de remonter il y a dix ou onze ans). Maintenant, nous devons également comprendre ce que devrait être la métrique de la politique. Naturellement, pour les porteurs de Veritah (le leur ou, dans la plupart des cas, les autres), cette métrique "change le monde". Cela a du sens, pour l'amour du ciel… Mais le monde change aussi de lui-même et change souvent dans des directions simultanément contradictoires, il est donc assez complexe d'enregistrer subjectivement le résultat de processus objectifs, ou d'évaluer des phénomènes étranges tels que ceux pour lesquels un gouvernement "de droite" fait une intervention de défiscalisation progressive sur les salaires, sous les aiguillons (ou pailles) des politiciens de "gauche" !

Alors peut-être qu'au final, en politique, comme dans le milieu universitaire, aussi réducteur et dégradant que cela puisse paraître, l'aune est la carrière, c'est-à-dire, trivialement, voir si on peut le faire. Sans le vouloir, je l'ai fait, dans le sens où j'en suis à ma deuxième législature et, perdant (enfin !) l'interminable ammmmooooreeeeh des Scirocco (peut-être…) je me suis construit un minimum de crédibilité pour jouer en leur faveur malgré eux. Celui qui m'a donné les petites leçons est resté où il était. Ni moi ni mes professeurs de politique ratés ne changeront le monde : il changera tout seul, et au mieux nous pourrons débattre de qui a deviné la bonne direction. Comme vous le savez, je soutiens la macroéconomie, mais c'est un caprice de ma part, et les choses iront certainement différemment : ce sera la macroéconomie qui s'adaptera à la politique, à l'inspiration puissante et irénique des peuples européens que tout le monde aspire (?) à l'Union.

N'en doutez pas !

Et puis quelqu'un dira : mais pourquoi, étant donné que vous avez construit votre autorité, étant donné que vos interlocuteurs sont maintenant des ministres, des chefs de service, des directeurs d'agence, etc., étant donné que vous devez étudier et (essayer de) suivre des dossiers importants, étant donné que vous suivez deux commissions parlementaires non négligeables, étant donné que même sur le territoire vous êtes absorbé par une activité politique non négligeable, que vous avez mille problèmes de maires à démêler, que vous avez mille plaintes de (vrais) électeurs accepter, étant donné que vous avez le droit de prendre la parole dans les augustes salons parlementaires, dans les pièces les plus privées des édifices, dans les émissions de télévision, après avoir vu tant d'autres choses que nous ne mentionnons pas, pourquoi diable perdre du temps avec une personne qui ne joue plus longtemps dans votre ligue, en effet, qui n'a visiblement jamais joué ?

En partie parce que, le pauvre, je l'aime : j'aime cette période héroïque, entre autres parce qu'une leçon importante m'en ressort : suis toujours ton instinct. L'instinct m'a ordonné de l'envoyer en enfer, je l'ai fait, désolé, mais je suis vivant. C'est quelque chose de nos jours. Beaucoup, cependant, car j'aimerais vraiment vous aider à comprendre ce qu'il ne faut pas faire , comment ne pas se comporter, et aussi à entrevoir le sens, le sens du chemin que nous suivons ici. Si nous sommes arrivés là, c'est, trivialement, parce que j'ai fait ce que j'ai dit. Faire ce qu'il a dit mènerait là où il est : nulle part. Pourtant chaque année je me retrouve avec une cohorte de gens qui veulent retracer leur chemin, le mauvais, celui qui ne mène nulle part : le mouvement du bassisme, le comité de libération du nationalisme, et bien sûr les purges et la trahison : les maladies pédiatriques du zérovirgolisme.

Pourquoi, chers amis, pourquoi disperser ainsi le germe de vos réflexions ?

Comme vous le savez, je crois qu'il n'y a pas de batailles "définitives" (une des raisons du désaccord, si je me souviens bien, était celle-là aussi…). Le rendez-vous d'avril prochain est pourtant très important. Déjà une fois, en 2014, zéro-virgolisme, le jeu des dégoûts croisés nous a fait rater une occasion. Vous savez ce que je ressens : si une porte se ferme, (pour ceux qui le méritent) une porte s'ouvre. Par contre, si tu t'écrases les mains dans le heurtoir, ne viens pas me plaindre : ici il faut être granitique, et si t'es avec moi, il faut être solide jusqu'au bout, pour le meilleur et pour le pire, comme je suis.

Sinon, il y a lui qui, à en juger par le nombre, a besoin de plus de compagnie que moi.

Moi seul ai commencé, et moi seul peux finir.

(… un salut chaleureux et à bientôt pour quelque chose de plus technique, après cette courte mais concise trilogie d'horreur …)


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article écrit par Alberto Bagnai et publié sur le blog Goofynomics à l’URL https://goofynomics.blogspot.com/2023/05/mus-in-fabula.html le Fri, 05 May 2023 17:05:00 +0000.