PNRR : une comparaison internationale

(… aujourd'hui la fête des carabiniers à Chieti Scalo, avec la présence de toutes les autorités locales – préfet, questeur, commandant des finances, et bien sûr l'honoré, celui sans "h", c'est-à-dire moi – puis un petit tour à Marrucina, déjeuner avec un conseiller régional, plus tard le secrétariat politique régional à L'Aquila, puis Rome …)

Dans les deux derniers billets, nous nous sommes indignés, mais aussi amusés, de rapporter les exploits d'une presse qui, au lieu de rapporter des informations qu'elle ne comprend pas, invente des informations qu'elle veut faire comprendre. Il y a l'histoire de la Métropole, qu'il faut explorer, qui par son apparence pourrait être d'une gravité sans précédent, en tant que République sud-américaine (ouvrant des scénarios inquiétants sur le mode « européen » de gestion du consensus). Il y a les propos incohérents de certains qui esquissent un tableau schizophrénique oscillant entre des teintes lucifériennes (« le nouveau puissant dans l'ombre ») et des tons comiques italiens (« l'honorable sgomita »), espérant qu'en esquissant un spectre aussi large quelque chose de ce qu'ils disent peut s'approcher de la vérité (s'éloigner des conséquences d'une non-vérité…).

Je reviens à la considération de méthode faite dans « A sheep's day » : avec mon entrée dans la caste (politique), les journalistes sont devenus pour moi des vaches (sacrées). Je n'ai pas le droit de les toucher même avec une dispute, encore moins avec une critique, ou avec un minimum de sarcasme ! Alors, n'attendez pas ça de moi ! Cependant, peu importe combien nous nous plierons au tabou qui impose aux représentants du peuple une position de subordination à la presse indépendante et souveraine, à la presse qui prononce des peines et ruine des vies sans rendre compte à personne, personne n'aura rien pour dire (on l'espère) si, de politiques, donnons des nouvelles, exerçant un minimum de suppléance à cette presse engagée dans la politique.

Je reviens ici sur un autre thème maintes fois porté à votre attention, celui de la vérité. Les journalistes le savent, alors si vous en avez besoin, demandez-leur. Ils connaissent, bien sûr, celui du jour. Nos réflexions ont ici une portée plus large : nous nous intéressons à la méthode plus qu'au mérite, à la perspective plus qu'à la contingence, à l'avenir plus qu'à l'actualité. Nous avons donc depuis longtemps imaginé une méthode pour identifier non pas tant les vérités résistantes à l'usure du temps, que les mensonges flagrants, et plus généralement les attitudes intellectuellement frauduleuses, et la méthode est simple : la vérification de la cohérence interne.

Je vais vous donner un exemple concret, je ne prendrai pas trop de temps. L'argument pour le MES est que nous devons approuver la ratification parce que tout le monde l'a fait. L'affrontement international devient une sorte de norme coercitive et supérieure par rapport à la libre conviction d'un Parlement qui reflète (si cela a de l'intérêt) la volonté d'un peuple souverain. Mais… s'il est si important de voir ce que font les autres… pourquoi ne pas le faire aussi quand il s'agit du PNRR ?

Simple : parce que cela détruirait le récit subalterne et ennemi du pays porté par la gauche et sa presse frauduleuse, un récit dont la seule fonction est d'embarrasser le pays pour embarrasser le gouvernement, décrivant à quel point les dynamiques absolument normales sont exceptionnelles, compte tenu de l'irrationalité totale du PNRR (qui ne dépend pas de qui l'a accepté mais de qui l'a proposé).

Par exemple, on prétend que notre gouvernement est considérablement en retard sur son calendrier.

Il s'agit de l'état d'avancement du PNRR en général (c'est-à-dire le pourcentage de jalons et d'objectifs atteints sur le total de ceux proposés au niveau européen) :

( source ).

Etant donné que, selon les amis des francs-maçons et des services déviés, notre pays serait en retard, on s'attendrait à ce que le "segment" orange des projets achevés en Italie soit inférieur, non ? Et en fait:

…et en fait non : l'Italie a un pourcentage de projets (réformes ou investissements) mis en œuvre supérieur à la moyenne européenne. Mais si l'Italie est au-dessus de la moyenne, puisque nous ne sommes pas des idiots comme un pro-européen (cette bête étrange pour laquelle tout le monde peut et donc doit être au-dessus de la moyenne !), on en déduira que quelqu'un est en dessous de la moyenne, c'est-à-dire qu'il a un pourcentage des projets réalisés le plus bas ! Et en fait:

…et bien oui ! Par exemple, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Irlande n'ont pas atteint un seul de leurs jalons et objectifs !

Vous dites : "Eh bien, nous ne savons pas quel est leur profil horaire NRRP (ce serait PNNR en anglais) !" Mais ce n'est pas un secret ! Si au lieu de courir après les roubles, les opérateurs d'information faisaient le tour, je ne dis pas l'Europe (je ne demande pas grand-chose), mais les sites européens, ils sauraient par exemple que l'Allemagne s'est fixé au moins un objectif ambitieux pour 2022 ( ambiffiofo , pour les membres d'un autre parti):

( source ).

Il y a donc deux cas : soit les sites de cette organisation claire et transparente qu'est l'UE ne sont pas à la hauteur des normes de moralité qui caractérisent historiquement cet environnement , et donc nuisent à l'image de l'Allemagne en ne relatant pas correctement ses brillantes réussites, soit ces les succès n'ont pas eu lieu, et nous ne sommes pas le mouton noir.

On pourrait dire : « Non : il y a trois cas, car il se peut aussi que l'Allemagne n'ait pas atteint l'objectif fixé pour 2022, mais que cela ne doive pas nécessairement être considéré comme un échec du plan, car ils auraient simplement pu changer le prévoyez de l'adapter aux circonstances !" Et en fait:

…et effectivement oui : ne pouvant pas suivre ses propres plans, l'Allemagne a soumis un changement à la Commission en septembre 2022 :

arguant qu'il y avait eu des retards "de nature exceptionnelle" ( ici ). Eh bien, vous savez, en Allemagne, il y a eu une pandémie et une crise énergétique, pas comme nous ! Il est donc normal qu'un gouvernement là-bas présente un plan qui s'adapte à des circonstances exceptionnelles et imprévues sans qu'une foule de corrompus corrompus, avec des valises pleines d'argent, n'éclate en plaintes contre des réseaux unifiés l'accusant de compromettre les "générations futures" en renonçant les « immenses ressources du PNRR ».

Eh bien, en fait, pas seulement là-bas… Juste au cours des deux dernières semaines, regardez ce qui s'est passé ?

Le Danemark, le Portugal et l'Irlande ont présenté des propositions de modification, comme c'est normal : parce que là aussi il y a eu une pandémie et là aussi une crise énergétique.

Chez nous, la pandémie n'a existé que lorsqu'elle a servi à nous enchaîner chez nous ou à la dette du PNRR : maintenant on en a oublié les conséquences, dont la crise énergétique et la nécessité de revoir le PNRR comme l'ont fait presque tous les pays européens.

Mais on ne peut pas, car sinon la Madone de Bruxelles pleure (c'est du moins ce qu'on nous dit).

Ici : si vous ne voulez pas nous parler de la Métropole, que vous devriez bien connaître, mieux que nous ne le supposions, chers opérateurs de l'information, je vous propose une diversion : parlez-nous de la façon dont le PNRR est géré et raconté en autres pays européens ! S'ils doivent être notre boussole sur l'ESM, utilisons-les également comme boussole pour le PNRR. De cette façon, la direction dans laquelle nous allons sera plus claire pour tout le monde…


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article écrit par Alberto Bagnai et publié sur le blog Goofynomics à l’URL https://goofynomics.blogspot.com/2023/06/pnrr-un-confronto-internazionale.html le Mon, 05 Jun 2023 13:53:00 +0000.