CQFD 101 : les divergences parallèles

Cela n'a pas pris longtemps.

Désormais, entre la présentation du thème ici, à la place du Débat, et les confirmations des meilleurs amis de celui qui veut être informé, il se passe quelques jours, parfois quelques heures.

C'est le résultat de deux forces convergentes : d'un côté, je n'arrive pas à suivre « mes » enjeux, car je suis aussi impliqué dans l'autre (les mille enjeux du territoire, les mille rendez-vous pour entretenir les différentes âmes du alignés majoritairement, les mille vérifications internes et externes sur les mille positions à prendre chaque jour, les mille synthèses à faire à usage interne ou de communication, etc.)   et encore moins je suis capable de vous les communiquer rapidement, non seulement en raison des délais objectifs (j'en suis un), mais aussi parce que pour communiquer avec vous j'ai besoin d'être dans un climat émotionnel favorable, je dois encore rassembler de l'énergie, je dois encore me concentrer pour retrouver mon fil de discours, même si c'est le même discours depuis douze ans…

D'autre part, motus in fine velocior : l'enchaînement des événements devient pressant, d'une part parce que les dynamiques électorales s'imposent (d'ici un an le projet insensé sera confronté au défi existentiel de démontrer son sens), d'autre part parce que des forces exogènes (l'agacement des États-Unis avec les politiques mercantilistes de la zone euro) nécessitent des réactions rapides.

Finalement, les événements nous dépasseront, se déroulant avant que nous puissions les annoncer, mais nous nous consolerons de cela, car ils nous dépassent évidemment sur la route que nous avons indiquée ici.

Quelle route ?

Ce:

(était ici ).

Nous nous engageons en fait sur la voie d'une nouvelle divergence : celle induite par la procyclicité des règles budgétaires, sur laquelle j'avoue ne pas comprendre si et comment nous entendons agir (mais je m'engagerai et je vous le redis), on y ajoute celle induite par le forçage des aides d'Etat, qui aide le Nord à décoller, et par les distorsions du PNRR, qui pèsent sur notre économie. Notre ami Massimo D'Antoni en parle aujourd'hui dans la Filiale :

oublier juste un petit "détail", ou peut-être simplement le prendre pour acquis, comme nous avons appris à le prendre pour acquis à partir d' ici : jusqu'à ce que toute référence à cette construction théoriquement infondée et opérationnellement déformée qu'est le "PIB" soit abolie du Potentiel de règles européennes", pour notre pays il n'y aura aucun espoir de rédemption au sein de l'Union européenne (je vous rappelle que nous n'avons pas tenu de conférence internationale , devant un public habituel inexistant).

La raison est très simple.

Si le "potentiel" d'un pays est calculé ex post de manière "adaptative", c'est-à-dire en incorporant tous les chocs récessionnistes passés, toute tentative de compenser ces chocs récessionnistes par des politiques expansionnistes sera empêchée par les règles, car elle sera considérée comme une tentative de pousser l'économie au-delà de son potentiel, alimentant les tensions inflationnistes.

Si "l'espace budgétaire" fait défaut aux pays du Sud, c'est pour cette raison, certainement pas pour la #dette publique (qui offre évidemment une clé narrative plausible, mais qui en elle-même n'apparaît pas limitative, censée l'apporter vers le bas rapidement. .. nous avons dû en faire plus!).

Mais il y a un paradoxe politique : le paradoxe politique est que le recours au « PIB potentiel » a été voulu par les pays du Sud, comme moyen d'ajouter de la « flexibilité » aux « règles ». Les pauvres Piddini, enveloppés dans leur eurocentrisme ptolémaïque, ont ajouté un épicycle grave au système : ce qui était censé nous faire dépenser "un peu plus" quand ça allait mal, s'est avéré être le mécanisme qui condamnait à dépenser beaucoup moins quand ça allait mal ! Et cela est vrai dans tous les domaines que le pays doit protéger pour renouer avec la croissance : administration publique, infrastructures, éducation, santé.

Malheureusement ici ce n'est pas un problème de couleur politique, mais d'hégémonie culturelle. Celui du « Gianninismo » est fort et soutenu par des projets de communication bien financés : #eggenerazzionifuture, #aspesapubbliga, #castacriccacoruzzione, etc.

Tous déjà vus et revus (mais avez-vous vu qu'il y a des cons qui reviennent à l'assaut avec l'histoire d'#igosdidaabolidiga !? Mais comment faites-vous ?), tous démentis, tous re-proposés avec une ténacité qui suscite le dégoût et admiration à parts égales.

Les hommes et les femmes qui « savent qu'ils savent » sont partout, ils sont aussi et, hélas, surtout parmi nous.

Ce sera une longue, très longue guerre, mais pour la gagner nous avons une solution, douloureuse mais efficace : nous leur laissons le soin…

(… dans la limite du raisonnable, bien sûr …)


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article écrit par Alberto Bagnai et publié sur le blog Goofynomics à l’URL https://goofynomics.blogspot.com/2023/02/qed-101-le-divergenze-parallele.html le Thu, 09 Feb 2023 11:16:00 +0000.