Comment les plus petites îles flotteront avec le PNRR

Comment les plus petites îles flotteront avec le PNRR

Que prévoit le Pnrr pour les petites îles. L'article d'Enrico Martial

Le coût moyen de la production d'électricité dans les petites îles non interconnectées au réseau est six fois le coût national, soit 0,39 euro par kwh, contre 0,065 euro par kwh de la moyenne italienne. Dans vingt petites îles, il existe des centrales thermoélectriques au fioul qui ne sont pas réglables, elles ne peuvent pas être éteintes ou allumées en raison des risques et de l'inertie de l'installation. Ils doivent travailler près de la pleine puissance, sans rapport avec la variation de la demande, brûlant ainsi plus de gasoil, ce qui a également un coût plus élevé pour le transport par voie maritime. Les compagnies d'électricité locales sont monopolisées, elles ne sont pas motivées pour passer aux énergies renouvelables et améliorer l'efficacité ou les émissions. En effet, les douze entreprises privées et les huit usines d'Enel voient les coûts plus élevés automatiquement compensés chaque année avec près de 80 millions d'euros sur les factures de chacun, au titre de la section sur les charges du système.

Le contraste avec l'image de qualité environnementale et touristique des îles plus petites est frappant, malgré le fait que, par exemple, les îles Éoliennes soient inscrites au patrimoine de l'Unesco. Plusieurs initiatives étaient déjà en cours, mais l'arrivée du PNRR devrait permettre une étape décisive. Il y a eu un débat européen sur les îles depuis des années : de 1980 avec la Commission « Îles » de la Conférence des Régions Périphériques et Maritimes (CRPM), puis avec divers projets, financés par exemple par Horizon 2020 – environ 80 millions d'euros – jusqu'à la constitution par la Commission européenne d'un « secrétariat des énergies propres pour les îles ».

Et puis l'énergie n'est qu'une partie du problème. Dans certaines îles l'eau arrive par camions citernes, même si les dessalinisateurs sont progressivement mis en route et certaines sources internes récupérées. L'épuration des eaux usées est difficile, manquante dans 11 îles et partielle dans les autres. En matière de déchets, la situation est variée : en 2018, le secteur différencié passe des 4% et 5% critiques de Ponza et Ustica à 15% des îles Egades, à 21% des îles Eoliennes, à 26% de Giglio. Il y a aussi de meilleures situations, sur l'île d'Elbe (58%) ou sur Capri (60%). Sant'Antioco, en Sardaigne est un exemple vertueux à 79% en 2018. Dans plusieurs cas les déchets sont renvoyés vers le navire, confirmant la dépendance des îles au continent. Enfin, il y a le problème de la connectivité Internet et du très haut débit.

Ainsi le PNRR a conçu un investissement en Mission 2 (économie circulaire) pour les 19 « Îles Vertes » qui comprend cinq domaines d'intervention, selon la version du PNRR avec pièces jointes du 4 mai 2021, qui détaille les différentes dépenses en guise de document de travail, également sur les ressources nationales complémentaires supplémentaires, qui sont ici estimées à 4 millions d'euros.

Il y en a 38 millions pour l'efficacité énergétique des bâtiments publics (trois par île avec environ 2 millions chacun pour 1500 mètres carrés), l'électrification de la mobilité – bus mais aussi vélos électriques partagés pour 6 millions d'euros (environ 300 mille euros par île), interventions sur la gestion des déchets pour 10 millions d'euros (avec des projets de compostage communautaire, île écologique, réutilisation et réduction, puis collecte), avec environ 500 mille euros par île. Pour les usines de dessalement, des structures mobiles sont actuellement envisagées, tentant de répliquer les projets de Ponza et Ventotene, qui incluent également le (lent) projet de loi « Salvamare », voté en commission au Sénat le 15 juillet dernier. Le coût estimé est de 100 millions, calculé par personne pour 1500 euros en comptant une population double de la population résidente, qui triple aussi en période de pointe.

petites îles

Pour la partie énergie, il reste 50 millions, avec un problème résolu d'aides d'État pour les 12 entreprises privées présentes sur les îles. A partir des expériences de Ponza, Favignana, Pantelleria, Giglio et Vulcano (projets pour 32 millions), le photovoltaïque sera dominant, accompagné de biomasse ou de mini-éolien, actuellement présent à Pantelleria et Sant'Antioco, avec en plus l'accumulation. L'efficacité des générateurs de courant est également proposée, même si elle sort de la liste des sources de taxonomie verte encore en discussion à Bruxelles. Les projets présentés vont de 1,5 à 10 millions d'euros.

La connectivité, en mission 1, volet 2 (numérisation) concerne 18 îles : il y a 60,5 millions d'euros, et nous allons procéder à la pose des dorsales marines en fibre optique, dont les marchés doivent être attribués d'ici mars 2022 et avec des travaux réalisés d'ici décembre 2023 .


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/economia/come-le-isole-minori-galleggeranno-con-il-pnrr/ le Sun, 22 Aug 2021 05:52:23 +0000.