Pourquoi les chanteurs ne poursuivent-ils pas Siae pour cybercatastrophe ?

Pourquoi les chanteurs ne poursuivent-ils pas Siae pour cybercatastrophe ?

Affaire Siae. Le commentaire d'Umberto Rapetto, directeur d'Infosec.news

Les pirates pillent les archives de Siae convenablement sans défense et à leurs dépens sont – comme toujours – les personnes auxquelles se réfère l'objet d'information du vol télématique.

Cette fois-ci, ce sont les artistes et les auteurs dont les données se sont retrouvées entre les mains de bandits sans scrupules qui n'ont pas lutté pour contourner les mesures de sécurité inefficaces de l'Association qui protège leurs droits, mais qui dans ce cas a affreusement raté le coup.

Les cyberpirates (ou – pour être plus précis – les organisations criminelles qui utilisent des hackers pour mener leurs actions criminelles) sont entrés en possession d'une mine d'éléments de connaissances dont l'utilisation indue peut conduire à trouver dans des situations extrêmement critiques des parties prenantes.

À proprement parler, les malfaiteurs n'ont pas volé les données du SIAE, mais les données des membres que l'Entité avait le devoir incontournable de protéger en utilisant tous les moyens nécessaires pour préserver la confidentialité de ces informations.

L'absence d'adoption de précautions et de précautions adaptées à l'objectif (et cela inclut les initiatives technologiques, organisationnelles, réglementaires et bien sûr celles à caractère pédagogique de sa propre zone de chalandise) ne permet pas de parler d'un « système protégé par des mesures de sécurité qui constitue un de la « condicio sine qua non » pour configurer toute criminalité informatique. Dans chaque article du code pénal qui traite de délits de ce type, seuls les comportements (de l'accès abusif aux dommages, etc.) qui ont été effectués sur des systèmes protégés sont punissables….

Précisément ce manque – empiriquement démontré par des faits incontestables – réjouit les hackers qui continuent d'agir en toute sérénité et en toute conscience (plus que les techniciens et fournisseurs de la SIAE) et qui procèdent (ici punissables) à des activités d'extorsion contre les malheureux dont les informations ont été volé.

J'ai lu des plaintes déposées auprès de la Police des postes et communications et destinées à un processus d'enquête mouvementé qui n'aboutira guère à un résultat concret, soit en raison de la capacité des "méchants", soit en raison du manque de moyens et de personnel de la "bons".

En imaginant, et il en faut peu, le malaise des personnages contraints à un rôle de victimes qui n'ont certainement pas choisi d'interpréter, je ne peux m'empêcher de suggérer l'action la plus logique et la plus élémentaire qui puisse être menée dans ces situations.

Simple. Poursuivant les Siae.

Chers Messieurs Bersani et Carrisi (et tous les autres par ordre alphabétique qui se trouvent dans la situation agaçante et irritante de réclamer de l'argent pour éviter la divulgation d'informations sensibles sur leur compte), je m'étonne que vos avocats ne vous aient pas parlé de l'article 82 du Règlement européen 679 de 2016 sur la protection des données personnelles.

La disposition en question stipule expressément que « toute personne qui subit un dommage matériel ou immatériel causé par une violation (du règlement) a le droit d'obtenir réparation du dommage du responsable du traitement ou du sous-traitant ».

L'action contre la SIAE peut entraîner non seulement la liquidation des dommages pécuniaires mais aussi moraux, les souffrances psychologiques et toutes autres souffrances injustement subies.

La condamnation à dédommager les millionnaires pourra-t-elle pousser ceux qui traitent les données d'autrui à verrouiller les archives électroniques en usage ? Ou allons-nous continuer à entendre des justifications inacceptables basées sur une prétendue supériorité des cybercriminels ?

(Extrait d'un article publié sur infosec.news)


Cet article est une traduction automatique de la langue italienne d’un article publié sur le magazine Début Magazine à l’URL https://www.startmag.it/innovazione/perche-i-cantanti-non-fanno-causa-alla-siae-per-il-cyber-disastro/ le Mon, 25 Oct 2021 07:59:09 +0000.